Je l’attendais de pied ferme, l’extension Separate Ways de Resident Evil 4 Remake est disponible sur consoles et PC depuis le 21 septembre. La seule chose que je pourrai dire pour lancer cet article, c’est qu’à l’instar du Remake, Capcom nous livre un grand DLC pour un petit prix. Explications.
Ce qu’il faut savoir
- Test effectué à partir d’une version dématérialisée du DLC et de la version physique PS5
- Vous devez obligatoirement avoir Resident Evil 4 Remake pour accomplir le DLC
- Le prix : 9.99€
- Disponible sur : PS4, PS5, Xbox Series S/X, PC (Steam)
- Durée de vie : entre 5 et 7 heures
- Mon temps de complétion : 7h41 en récupérant tous les trésors des 3 cartes tout en me restant 2 quêtes du marchand à accomplir
- Ma difficulté : Standard
- Je n’ai absolument rien à dire du côté de la technique, tout s’est très bien passé. Pas de ralentissements, pas de freezes, aucun bugs.
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Le synopsis
Pendant que Leon est lancé coûte que coûte dans le sauvetage de Ashley Graham face aux Ganados, Ada Wong doit effectuer un contrat pour un mystérieux contact, ce qui l’emmènera tout droit face à un dilemme moral…
Ce que j’ai aimé :
Oh que je l’attendais ce DLC. Oh que je n’ai pas été déçu une seule seconde, de son point de départ, totalement différent de l’original, jusqu’à sa fin, totalement différente en terme d’enjeu et préparant la suite des évènements. Dans Separate Ways, vous incarnez la magnifique mais redoutable Ada Wong jetée bien malgré elle dans l’immense bordel de Saddler et sa clique de Ganados. Son objectif ? Mettre la main sur une cargaison bien précieuse pour son client un tantinet exigeant mais ultra connu des fans de la licence qui se voit lui aussi mettre sur le devant de la scène un peu plus tôt que prévu (d’ailleurs, mention plus qu’honorable à son doublage français qui est pour le coup un coup de génie). J’ai furieusement envie de rentrer dans les détails et de vous révéler son identité (bien que les trailers officiels vous gâchent la surprise), mais je vais me retenir. Parce que Capcom a une idée derrière la tête, parce que Capcom est bien décidé, sans nous le dire de façon directe et franche qu’il ne s’arrêtera pas là dans son entreprise de remakeS. Je n’en dis pas plus mais Separate Ways est bien plus qu’un simple DLC à mon sens. Il sert de point de jonction entre les évènements de Resident Evil 4 Remake et la suite des évènements (normalement si vous avez fait Resident Evil 5 à son époque, vous devez être en train de bondir derrière votre écran).
Bourré de clins d’œil en tout genres à Resident Evil 4 de 2004 (certains passages empruntés par Leon à l’époque sont ici arpentés par Ada) à un level design pensé pour le grappin d’Ada, Separate Ways conjugue à la fois le savoir faire déjà à l’œuvre pour le remake avec le soin d’être respectueux avec le DLC original. Ada est plus légère que Leon et ça se ressent dans le gameplay aux petits oignons. Du côté des graphismes, c’est magnifique, sublimé par un mode photo qui fait son travail. Bref, j’ai passé un moment de fête dans la peau d’Ada et une fois le générique de fin, j’en redemandais, tellement le repas fut bon.
Du côté de la durée de vie, sachez que cette version 2023 est bien plus longue que l’original. Entre les trésors à récupérer sur les trois cartes, les missions du marchand et la quête principale, Separate Ways version 2023 vous occupera entre 5 à 7 heures. Pour peu, comme moi, que vous le relanciez derrière pour combler les oublis et/ou pour le refaire dans une autre difficulté, la durée de vie s’allongera inévitablement (par exemple, avant de lancer le DLC, j’en étais à 44 heures sur ma partie principale).
Ce que j’ai moins aimé
Je n’ai pour ainsi dire rien à dire de négatif sur ce DLC de Separate Ways, tant Capcom vient d’abattre un travail de titan avec le souci d’être respectueux envers ses publics. Les nouveaux venus qui vont découvrir un DLC scénaristique d’une extrême qualité et les anciens, comme moi qui ont fait (et re-re-re-re fait) le DLC Separate Ways à l’époque de sa sortie sur PS2.
Verdict
Au vu de la qualité de fou furieux du remake de Resident Evil 4, il n’en pouvait être autrement et pourtant Capcom à (encore) réussi l’impossible. Nous livrer un DLC à petit prix bourré de qualités sans aucun reproche notable à vous remonter. Décidément, j’ai, je pense, mon GOTY finalement. Bon, j’y retourne en attendant Phantom Liberty.
The Augmented Post 