[Test] Dead Island 2 : De la débâcle au zombiracle !

Annoncé lors de l’E3 2014 (pour une sortie l’année suivante), dire que le développement de Dead Island 2 fut mouvementé relève de l’euphémisme. Tour à tour, les studios Yager Development, Sumo Digital et enfin Dambuster Studios ont développés ce qui devait être une simple suite au premier opus du studio Techland. 9 ans après son annonce, ressuscité d’entre les morts (vivants), Dead Island 2 débarque enfin à destination de nos consoles. Pour quel résultat me demanderez vous ? Pour un miracle vous répondrai-je avec entrain et joie.

Ce qu’il faut savoir

  • Test réalisé à partir d’une version Xbox dématérialisée fournie par Plaion France (que je ne remercierai jamais assez, tant leur confiance et leur amour me fait chaud au cœur), sur Xbox Series X
  • Screenshots réalisés par mes soins, sans mode photo (hélas)
  • FPS (First Person Shooter), Survival Horror, Action-Aventure, RPG en Solo et en coop jusqu’à 3 tout en étant cross génération (Xbox One avec Xbox Series, PS4 avec PS5)
  • Moteur graphique : Unreal Engine 4
  • Développé par le studio Dambuster Studios (Homefront The Revolution)
  • Edité par Deep Silver (Les saga Metro et Saints Row, entre autres)
  • Plateformes : PC, Xbox One/Series S-X, PS4, PS5
  • Date de sortie : 21 avril 2023
  • Prix maximum conseillé : 70€
  • Un Season Pass déjà annoncé (pour l’instant exclusivité de la version Gold proposée à 99€ et/ou dans la version collector Hell-A Edition)
  • Le PEGI : 18+
  • Partie solo accomplie avec le personnage de Ryan, Amy pour la partie coop
  • Mon temps de jeu : entre 55 et 60 heures, à la fois solo et coop
  • Jeu terminé : Oui, il me reste néanmoins quelques quêtes secondaires
  • La re-jouabilité : tout dépendra de vous ! De mon côté, je sais que je vais continuer d’y jouer, à la fois sur Xbox en coop, mais aussi sur PS5 pour mon plaisir personnel !
  • Pas de mode photo et c’est bien dommage tant le jeu est sublime dans ses intérieurs et ses panoramas
  • Version Originale Sous Titrée (VOSTFR)
  • 60 FPS d’entrée de jeu (j’ai tout de même désactivé le flou de mouvement dans les options)
  • Sur le plan technique, je n’ai rien à dire. Néanmoins, j’ai le succès « La Menace Max (atteindre le Niveau 30) » buggé et bloqué à 96% alors que j’ai atteint le niveau maximum avec mon personnage et j’ai aussi constaté que la majeure partie des screenshots que j’avais pris durant mes sessions ont tout bonnement disparus ! Enfin, rien à voir avec le jeu (mais avec la Xbox) mais comme cela est arrivé durant mes sessions de test je vous en parle, impossibilité de me servir des options liées à Discord, impactant de ce fait mes sessions en coop.

Le Synopsis, le casting des tueurs et leur compétences, la construction de Hell-A et ce qu’il vous attend

Rappelez vous, dans Dead Island, une mystérieuse épidémie se déclarait à Banoï. Suite directe, nous sommes transportés dans Los Angeles, surnommée Hell-A par les survivants, alors plongés dans un véritable enfer à ciel ouvert. Vous incarnez un personnage parmi un casting de 6 jeunes gens. Après le crash de votre avion, votre seul et unique but sera de survivre mais aussi de faire toute la lumière sur votre condition d’immunisé au virus qui transforme n’importe qui en zombie assoiffé de chair fraîche.

En ce qui concerne le casting de tueurs, vous pourrez choisir entre Ryan, Carla, Amy, Bruno, Jacob et Dany. Chaque tueur(se)s débute avec 2 compétences propres et exclusives ainsi que la faculté soit de bloquer ou d’esquiver les coups, faisant d’eux soit des tanks comme Ryan, ou comme Amy par ex, des tueurs rapides. Pour ma part, j’ai choisi Ryan, qui est un véritable tank sur pattes. A la question de savoir quel tueur choisir, sachez que je les classe comme suit :

Ryan et Carla : Tank. Ils peuvent bloquer toute une nuée de zombies.

Amy et Bruno, basée sur l’esquive pour la première, l’infiltration pour le second.

Dany et Jacob, sortes de couteaux suisse, à la fois basés sur le blocage et l’esquive (à vous de voir ce qui vous sied le plus)

De plus, peu importe votre tueur, vous aurez accès au même armement (arme tranchante, contendante et armes à feux) ainsi qu’aux mêmes compétences (en plus des 2 exclusives a votre tueur).

Les 6 tueurs ont chacun(e)s leurs propres identités et leurs propres dialogues mais vous aurez la même histoire pour tous.

Los Angeles/Hell-A est découpée en 10 zones semi-ouvertes plus ou moins immenses et inspirées des lieux iconiques de la ville (les collines de Hollywood, Ocean Avenue, les studios de cinéma), avec leur lot de quêtes secondaires et autres lieux à explorer pour le loot. Sachez enfin que Dead Island 2 ne comporte pas de difficulté facile, normale et difficile mais que le niveau des ennemis s’ajuste par rapport au vôtre, au fur et à mesure de votre progression, pareil pour vos armes en tous genres, dont il faudra à la fois les améliorer via des mods (par exemple augmenter sa force mais diminuer sa vitesse) tout en upgradant leur niveau contre espèces sonnantes et trébuchantes. Un programme riche vous attend et vous n’êtes pas au bout de vos surprises !

Ce que j’ai aimé :

Dead Island 2 était ma dernière grosse attente de ce début d’année, après Dead Space et Resident Evil 4 (je le rappelle : semi déception pour le premier, probable JV de l’année pour le second). Mes attentes placées en lui étaient simples : un bon défouloir pour un petit scénario de série B, voir Z. Après 50 heures dessus, mes attentes ont été comblées, voir même dépassées. Le travail opéré sur cette version finale de Dead Island 2, après 9 ans d’un développement houleux et compliqué tient littéralement du miracle (et je pèse mes mots), tant mes premiers pas dans un Los Angeles livré aux zombies ont été surprenants, voir même exaltants. C’est simple, j’ai pris une grosse claque, tant sur le point des graphismes que sur son ambiance de dingue. De plus, le gameplay et ses sensations manette en main sont là aussi d’une incontestable réussite et m’offre encore d’excellentes sensations lors de mes séances de défouloir où j’ai vraiment l’impression de défoncer du zombie avec une violence sans commune mesure. Un mot à dire sur les détails qui pullulent, de la dislocation des zombies, aux intérieurs qui racontent tous, plus ou moins, une certaine histoire, pour peu que l’on observe les lieux dans lequel nous sommes. Du côté du scénario, même si il faut partir du principe que nous ne sommes pas là pour ça, je trouve tout de même que l’histoire de ce Dead Island 2 se laisse suivre avec un certain plaisir et j’ai toujours eu à cœur de vouloir découvrir le fin de mot de ce scénario oscillant entre fun et moments plus sérieux. C’est pas non plus un scénario de fou, n’allez pas croire ça, mais ce qu’il fait et dit, il le fait vraiment bien.

Je trouve également l’idée des cartes de compétences assez intéressantes, puisque vous pouvez à tout moment changer drastiquement l’orientation de votre personnage. Par exemple, j’ai opté mon Ryan vers la force brute, en reprenant de la santé quand je bloque et tue du zombie, tout en faisant en sorte d’augmenter ma barre de rage le plus vite possible. Mais j’aurais pu le tourner autrement et ce, à n’importe quel moment de mon aventure, sans rien débourser. Il faut toutefois posséder la carte de compétence (obtenable soit en la lootant, soit quand on gagne un niveau/à un certain moment de l’histoire). Du côté de nos armes, sachez que là encore, vous pouvez les améliorer comme vous le voulez à l’aide des établis afin d’en faire des armes de dingues, à l’aide de mods et contre de l’argent.

Un mot sur les armes à feux qui se voient offrir des sensations et une prise en main traduisant un travail évident du studio. Mention plus que très bien au fusil à pompes d’ailleurs. Au passage, sachez qu’un système de rareté, allant de commune à légendaire, est en vigueur et qu’il est possible de faire l’intégralité du jeu avec une arme qui vous marque (par exemple, j’ai fait la seconde moitié du jeu avec un unique fusil à pompes dont j’ai augmenté le niveau et donc sa puissance plusieurs fois afin de le garder continuellement avec moi).

Dead Island 2 respire le fun et n’est pas prise de tête. Après une grosse journée de travail stressante, harassante et fatigante, allumer ma Xbox pour reprendre ma partie a été ma seule préoccupation de ces derniers jours et je ne pensais qu’à ça une fois au boulot. D’ailleurs, si vous me posez la question de savoir qui de Dying Light 2 ou Dead Island 2 je vous recommande, je vous répond Dead Island 2 sans sourciller, tant les 2 sont diamétralement opposés sur l’ensemble de leur proposition. Le premier se veut « lourd » en termes d’ambiance, de scénario et de gameplay, le second se veut être fun partout. Il n’a qu’une envie : vous procurer du plaisir immédiat, sans prise de tête et il le fait bien, tout en vous respectant en tant que joueur de ce genre de proposition bien précise.

Je finirai sur la technique du jeu. Parce que l’on aurait pu craindre, après un développement aussi chaotique, que le jeu sorte dans un état lamentable et c’est tout le contraire qui se passe. Dead Island 2 est jouable sans aucun problèmes techniques, aucun bug, aucun ralentissement, absolument rien de négatif à vous remonter. Mais puisque tout est positif, je trouve que dans ce cas très précis, il est important de vous le dire.

Ce que j’ai moins aimé

Pour être franc, je n’ai absolument rien à reprocher à Dead Island 2. Mais pour être tatillon, j’aurais aimé trois choses : un mode photo, pour immortaliser du mieux possible certains intérieurs ou panoramas que je trouve vraiment superbes, une Nouvelle Partie + au jour de lancement, afin de me relancer une nouvelle partie et enfin, j’aurais vraiment aimé que le jeu soit un peu plus long qu’il ne l’est déjà. Parce que, quand on aime, on ne compte pas, non ?

Verdict

Après 9 ans d’un développement cauchemardesque, qui aurait pu prédire le miracle qui se produit sous nos yeux ? Personne. Je l’attendais de pied ferme, en sachant pertinemment ce que j’exigeais de lui et pourtant Dead Island 2 a dépassé mes attentes pour m’offrir une aventure haletante, fun et inoubliable. Les petits gars et les petites nanas du studio Dambuster ont su nous offrir une œuvre qui respecte tout le monde : ses propos, les joueurs ainsi que son univers initié par Techland. Si vous avez apprécié Dead Island et Dead Island Riptide, vous pouvez foncer sans problème. Pour les autres qui sont en train de se poser des questions, sachez que si vous cherchez un défouloir sans prise de tête et que les zombies (et les FPS) ne vous posent pas de problèmes, alors Dead Island 2 n’attend plus que vous. Enfin, compte tenu de ce qu’il s’est passé durant 9 longues années de développement, je considère que le résultat final mérite tout, sauf des critiques injustifiées et idiotes dont seule la presse et les influenceurs de tous bords manquant manifestement de culture en ont le secret. Des miracles comme Dead Island 2 sont beaucoup trop rares de nos jours pour se permettre de les jeter dans la fosse à purin alors même que le jeu n’était même pas sorti. A bon entendeur, moi je retourne dans Hell-A !

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4 réflexions sur “[Test] Dead Island 2 : De la débâcle au zombiracle !

  1. On l’avait pas vu venir en effet c’est assez dingo ce retour en fanfare d’un jeu qu’on pensait totalement flingué par les errances de développement
    Je plie Chained Echoes (j’aurais bien voulu que tu en fasses un test !) RE4 et GOW et go pour cette petite pépite

    Aimé par 1 personne

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