[Test] Evil West : Un AA très classique mais tellement addictif !

Sorti en fin d’année dernière et acheté quelques semaines après sa sortie, Evil West m’avait alors tapé dans l’oeil, séduit par sa proposition de « moyen » titre, disponible au milieu du raz de marée que l’on a connu en terme de sorties JV fin 2022. 6 mois après sa sortie, alors que tout le monde ou presque l’à déjà oublié, je vous propose mon avis sur ce titre qui mérite assurément le coup de pompes dans les parties vampiriques.

Ce qu’il faut savoir

  • Test réalisé à partir d’une Version PS5 physique et commerciale
  • Screenshots effectués par mes soins, ingame et lors des cinématiques
  • TPS (Third Person Shooter), Action Aventure, à la fois solo et en coopération (Test uniquement basé sur mon expérience en solo)
  • Moteur graphique : Unreal Engine 4
  • Développé par le studio Flying Wild Hog (Shadow Warrior 1,2 et 3, Trek To Yomi, Space Punks)
  • Edité par Focus Entertainment (éditeur notamment de Vampyr, A Plague Tale Innocence et Requiem, Atomic Heart, World War Z et SnowRunner)
  • Plateformes : PS4, PS4, Xbox One, Xbox Series S/X et PC
  • Date de sortie : 22 novembre 2022
  • Prix maximum conseillé : 39.99€
  • Pas de Season Pass ni de dlc en dehors de ceux présent dans la boîte
  • Le PEGI : 18+
  • Mon temps de jeu : environ 17-18 heures, sachant qu’en fin d’année dernière, je m’étais arrêté après 3 heures de jeu
  • Ma difficulté : Facile
  • La rejouabilité : Cela dépendra entièrement de vous. Juste après le générique de fin, vous avez la possibilité de transformer votre fichier de sauvegarde en nouvelle Partie +. En ce qui me concerne, je n’ai pas le temps de rester sur le même JV mais si c’était possible, j’aurais enchaîné une seconde partie en difficulté normale
  • Pas de mode photo… Bizarrement, ce n’est pas si grave que cela
  • Version Originale Sous Titrée Française (VOSTFR)
  • 60 FPS d’entrée de jeu
  • La DualSense est prise en charge de façon moyenne : Vibrations, haut parleur et gâchette adaptative sont pris en charge de façon assez intelligente (par exemple, les gâchettes vous préviennent quand vous êtes à court de munitions et se durcissent)
  • Sur le plan technique : Mis à part un énorme ralentissement au début de la toute dernière mission, je n’ai rencontré aucun problèmes techniques !

Le Synopsis

Depuis le début du 18ème siècle, les agents de l’Institut Rentier combattent avec efficacité la menace vampire qui terrorise les pionniers de l’Ouest, formant une organisation secrète de chasseurs de monstres. Vous incarnez Jesse Rentier, fils de William, fondateur de l’Institut. Au cours d’une banale mission de routine, Jesse fera tomber le premier domino qui aboutira à un vaste soulèvement des Forces du mal qui l’obligera à y faire face. S’en suivra alors un combat qui ne laissera indemne…

Au cours d’une interview, le studio à ainsi déclarer que le système de combat et de combo était inspiré de Devil May Cry et la perspective de la caméra à la troisième personne du reboot de la saga God Of War.

Ce que j’ai aimé :

Durant toute sa campagne marketing, j’ai été subjugué par ce que je voyais ici et là. C’est tout naturellement que j’ai voulu donné sa chance à Evil West et même si je n’ai pu le faire que 6 mois après sa sortie, j’ai pris énormément de plaisir manette en main, dans le divan, durant un petit week end. Que ce soit son histoire, son ambiance, son héros bien badass et bien bourru comme en fait de moins en moins (sans parler des side-kicks tous aussi bien écrits les uns que les autres), j’ai pris un malin plaisir à me frotter face à une bande de vampires bien vénère. D’ailleurs, même si le bestiaire s’éloigne un tout petit peu de nos habitudes quand on parle vampire, celui de Evil West à le don de nous proposer de nouvelles choses, tout en restant classique. De plus, j’ai plutôt bien apprécié le langage assez fleuri du titre, qui enchaîne les dialogues de « bonhomme », bien viril comme j’aime. C’est de plus en plus rare de voir ça, tout format confondu, alors voir ça d’un titre AA, ça ne peut qu’être bénéfique, à une époque où tout peut être censuré pour un oui ou un non.

Avant d’évoquer le gameplay, j’ai perçu ici et là quelques inspirations qui m’ont réellement fait plaisir, de God Of War (dans certaine des animations de Jesse, c’est littéralement du GOW) à Red Dead Redemption en passant par Blade (celui de Wesley Snipes) et Vampires de Carpenter, Evil West est inspiré fortement par diverses œuvres vidéoludique et cinématographique et ça se ressent au fur et à mesure que l’on avance dans l’aventure (ou alors c’est juste moi qui ai ressenti ça).

J’en viens au gameplay donc, il est tout simplement jouissif et grisant, d’une prise en main facile, mais qui demande derrière de l’investissement. Les arbres de compétences, au nombre de 2, avec chacun des sous branches est plutôt bien pensé et vous offrira progressivement une montée en puissance visible assez rapidement.

Je finirais par vous parler des cinématiques et de la Direction Artistique en général, que je trouve superbe, bien que d’un point de vu graphique pur, Evil West ne soit pas un foudre de guerre, ne vous attendez donc pas à être impressionné de ce côté là.

Ce que j’ai moins aimé :

Pour être franc avec vous, je n’ai rien de particulièrement négatif à vous dire à propos de Evil West. Sachez néanmoins qu’il est possible qu’il soit répétitif pour vous. En effet, Evil West suit un schéma que l’on voit très souvent dans ce genre de production : mission, QG, mission, retour au QG, 2 missions d’affilées, énième retour au QG. De plus, durant les missions, le schéma exploration, arène, exploration, arène, se répète ad vitam eternam. Ca ne me dérange pas du tout mais je peut comprendre que pour vous, ce soit un problème.

Enfin, durant l’écriture de ce Test, je me suis fait la réflexion que Evil West rejoint le club des JV dont plus personne ne parle 6 mois après sa sortie (je pourrais évoquer Chorus, Scars Above, A Plague Tale Requiem et tant d’autres) et ça me chagrine un peu. Oui, Evil West est un AA mais des titres comme celui là, qui pullulaient durant la génération Xbox 360-PS3 me manquent terriblement entre « gros » AAA. Alors voir des éditeurs comme Focus Entertainment se faire un catalogue de ce genre de productions, c’est une aubaine pour moi.

Verdict

Evil West ne chamboulera pas votre vie de joueur/joueuse mais si vous cherchez un bon défouloir solo et coop, il pourrait représenter un excellent choix, encore faut-il lui donner sa (petite) chance, comme je l’ai fait et dont je ne regrette absolument pas de lui avoir consacrer un week end entier. Un héros badass, charismatique et ultra balèze, archétype du baroudeur qui fout les pieds où il veux, quand il veux, comment il veux, face à des vampires bien vénères et bien méchant comme il le faut, la proposition de Evil West, que ce soit en solo et/ou en coop tiens la route en amont comme à l’arrivée, surtout pour un titre AA sorti face à des ténors de l’industrie. En résulte un plaisir régressif qui accomplit haut la main ce qu’il nous promet. Un bon gros défouloir qui mérite assurément votre attention si la proposition vous fait lever le sourcil d’intérêt.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s