
Ce qu’il faut savoir

- Test réalisé à partir d’une version PS5 physique fournie par Plaion France, que je remercie encore et toujours pour leur confiance et leur amour, sur PS5
- Screenshots réalisés par mes soins, soit au travers du mode photo, soit au travers des cinématiques
- Action-Aventure, Beat Them All, exclusivement Solo
- Moteur graphique : Unreal Engine 4 (en lieu et place du Dragon Engine)
- Développé par le mythique studio Ryu Ga Gotoku Studio
- Edité par Sega, distribué chez nous par Plaion France
- Réalisé par Hiroyuki Sakamoto
- Produit par Masayoshi Yokoyama
- Un scénario écrit par Masayoshi Yokoyama
- Une OST composée par Hidenori Shoji
- Plateformes : PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series S/X, PC
- Date(s) de sortie(s) : Yakuza Ishin : Exclusivement au Japon : 22 février 2014 (titre de lancement de la PS4), Like A Dragon Ishin : 21 février 2023
- Prix maximum conseillé : 59.99€
- Pas de Season Pass mais un contenu deluxe embarquant l’ensemble des petits DLC pour 12€99
- Le Pegi : 18
- Mon temps de jeu : 53 heures et 31 minutes
- Ma difficulté : Facile
- La re jouabilité : Elevée sous condition. Une fois l’aventure finie, il reste les missions secondaires, le contenu annexe ainsi qu’un Platine/1000G a accomplir si le cœur et la motivation sont de votre côté !
- Un mode photo est embarqué et il est tout simplement redoutable !
- Propose une traduction française mais seulement un doublage en Japonais
- 60 FPS d’entrée de jeu
- La DualSense est prise en charge de façon relative : seulement les vibrations haptiques sont de la partie
- Une accessibilité quasiment inexistante, mis à part choisir notre difficulté au départ de l’aventure, rien d’autre ne vient nous aider en cours de partie
- Quelques couacs techniques sont venus faire un petit coucou en cours de route, jusqu’à ce qu’un patch ne réduise le souci. Après ce patch, seuls des ralentissements sont à noter. Aucun freezes, aucun autre bugs n’est à noter
- Des temps de chargement très rapide

Le Synopsis
Nous sommes en 1868, à la période Bakumatsu (Fin du shogunat Tokugawa, s’étalant de 1853 à 1868). Nous incarnons Ryoma Sakamoto (dont le visage est celui de Kazuma Kiryu) qui se voit accusé, à tort, du meurtre d’une importante personne. Sa seule chance de faire la lumière sur ce meurtre : se rendre dans la ville de Kyo et infiltrer le Shinsen gumi, une brigade spéciale. C’est alors que le mystère grandira au fur et à mesure de son enquête…
Like A Dragon : Ishin est le remake de Yakuza Ishin, sorti exclusivement au Japon, au lancement de la PS4. La différence avec le titre original se veut du point de vue graphique, avec l’utilisation de l’Unreal Engine (à la place du moteur Havok). De plus, les visages des personnages issus des différents opus de la saga Yakuza (Yakuza Zero, Yakuza 6 et Yakuza Like A Dragon) sont utilisés.
Enfin, Like A Dragon Ishin ne serait jamais sorti dans nos contrées sans un certain Ghost Of Tsushima et le studio Sucker Punch, alors merci pour votre prise de risque.
Ce que j’ai aimé :

Tout d’abord, je vais parler du gameplay puisque celui de Like A Dragon Ishin rappelle celui des premiers Yakuza et se veut être un pur condensé de beat them all bien vénère mais tellement intelligent. A l’aide de vos 4 spécialités (bretteur, tireur, bagarreur et danseur endiablé, mix entre le tireur et le bretteur), vous affronterez un flot incessant d’ennemis, soit au travers de l’histoire, des quêtes et du contenu secondaire, entre l’arène et les missions du Shinsen gumi (qui rapportent énormément de pognon !), le gameplay a donc été terriblement addictif. De plus, la dimension rpg, entre les dojo, la forge, les équipements, la partie avec les soldats est là d’une totale maîtrise et renforce également l’immersion. C’est réfléchi en amont comme à l’arrivée et ça se ressent à chaque instant durant les sessions.

L’autre point que j’aime de ce Like A Dragon Ishin, c’est bien entendu son scénario (ainsi que sa mise en scène). Tout à son habitude, le studio RGG nous offre une nouvelle fois un chef d’œuvre d’écriture où tout est réussi et aucune fausse note n’est à noter. Redoutablement efficace, le scénario ne m’a jamais laissé d’autres choix que de poursuivre afin de découvrir le fin mot de l’histoire. Bref, j’ai encore pris un gros coup dans les gencives de la part d’un studio que je fini doucement mais sûrement par adopter dans mon petit club des studios que je respecte profondément.

Enfin, j’ai remarqué plusieurs fois que Like A Dragon Ishin dégageait une atmosphère et une ambiance particulière et unique, lui octroyant une personnalité propre. Au travers de son terrain de jeu, la ville fictive de Kyo, de la vie qui y pullule, entre ses magasins divers et varié et la tranche de vie offerte par les missions secondaires, apportant un regard différent par rapport à la quête principale, je n’ai pas lâché ma manette durant l’intégralité de mes sessions avec toujours cette envie de mettre de côté pour un temps l’histoire pour accomplir le secondaire, je vous avoue qu’une fois l’aventure achevée, mon cœur s’est un peu serré, voir même noué, réalisant que j’étais en train de refermer la page Like A Dragon Ishin et devoir m’atteler à l’écriture de ce test, dernier signe avant de passer à autre chose…

Ce que j’ai moins aimé :

Pour qu’un titre décroche le superlatif magistral, il doit proposer une composition parfaite, sans la moindre fausse note. Bien entendu, aucun JV n’est parfait et ils ont tous ce petit quelque chose de négatif. Rassurez vous (ou pas), j’ai quand même un petit grief à émettre envers Like A Dragon Ishin. Ce petit point négatif, c’est son doublage ou plutôt l’absence d’un doublage anglais. Like A Dragon Ishin ne propose qu’un doublage japonais et si pour d’autres cela ne pose aucun souci, je vous avoue que dans mes premières heures de jeu, j’en chopais un mal de crâne carabiné. Fort heureusement pour moi, comme pour le jeu, cela s’est amélioré par la suite mais mes premières heures ont été compliquées. De plus, oui j’ai essuyé quelques ralentissements et des bugs qui m’ont bloqué ma partie (que j’ai réglé en sortant de l’application pour la relancer aussitôt) mais rien de vraiment problématique. Enfin, un mot sur la traduction française intégrale, oui j’ai remarqué ici et là des oublis de mots ou une syntaxe un peu étrange mais au vu du boulot monstrueux abattu pour nous proposer une traduction (et donc une accessibilité) pour un titre qui ne demande qu’à être découvert, je n’ai rien de négatif à vous dire sur cette traduction.
Après vous avoir dit ça, la somme totale des points positifs l’emporte face à un petit point négatif de presque rien du tout.

Verdict
Ryu Ga Gotoku Studio frappe encore une fois de bien belle manière et nous propose pour la première fois chez nous son spin off Like A Dragon Ishin. Bien écrit, d’une mise en scène redoutable et addictive, accompagné d’un contenu annexe gigantesque, le tout servi par un gameplay d’une puissance folle, le superlatif magistral est encore bien trop faible pour vous dire à quel point j’ai passé un moment très agréable qui aura durer plus de 50 heures. Un chef d’œuvre d’une intelligence rare pour une aventure unique en son genre, Like A Dragon Ishin s’adresse à toutes et à tous souhaitant vivre une aventure inoubliable et pour qui aime ce genre d’ambiance. Il est rare qu’un titre ne s’en sorte qu’avec des louanges dans mes colonnes mais ceux de RGG sont systématiquement affublés de mots très forts et ce n’est pas un hasard puisqu’ils représentent ce que j’exige le plus d’un JV. Maintenant que tout est dit au sujet de Ishin, c’est au tour du second spin off de débarquer en France, non ? En attendant, que vous ayez déjà joué à un titre (ou non) du studio, vous savez quoi faire : rattraper votre retard sur les autres opus ou alors commencer par celui là avant de jouer aux autres, vous verrez, ça en vaut le coup de manette.