[Test] Forspoken : Pour moi, c’est un grand oui !

Ce qu’il faut savoir

  • Test réalisé à partir d’une version PS5 dématérialisé fournie par l’éditeur que je remercie encore et toujours pour leur confiance, sur PS5
  • Screenshots réalisés par mes soins, parfois à l’aide du mode photo
  • Action RPG, exclusivement solo
  • Moteur graphique : Luminous Engine
  • Développé par le studio Luminous Production
  • Edité par Square Enix
  • Un scénario écrit par Amy Hennig, Allison Rymer, Gary Whitta, Todd Stashwick et K-Michel Parandi
  • Une OST composée par Bear McCreary et Garry Schyman
  • Plateformes : PS5 et PC
  • Date de sortie : 24 janvier 2023
  • Prix maximum conseillé : 80€
  • Pas de Season Pass
  • Le PEGI : 18
  • Temps de jeu estimé pour ne faire que l’histoire principale : environ 12 heures, le double pour faire tous le contenu, environ 50 heures pour décrocher son platine (bon courage !)
  • Mon temps de jeu : je l’ai fini en environ 22 heures, j’en suis à 25 heures de jeu durant l’écriture de ce test
  • Rejouabilité relative, pas de NG + pour l’instant, tout dépend si vous accrochez ou non au jeu pour le continuer une fois fini
  • Présence d’un mode photo que je trouve bien calibré
  • Propose à la fois une traduction et un doublage en français
  • On a le choix entre un mode 30 fps avec 4k et un mode 60 fps sans 4k, c’est ce dernier que j’ai choisi
  • La DualSense est prise en charge (de façon admirable) : vibrations, haut parleur et gâchettes
  • Une énorme accessibilité, que ce soit dans le gameplay, dans la difficulté, que dans son confort de jeu
  • Mis à part un freeze au bout de 25 heures de jeu, rien à vous remonter en ce qui concerne sa technique. Pas de ralentissements, pas de bugs d’affichages et cie, mes sessions se sont toutes très bien passées !
  • Des temps de chargement ultra rapide, peu importe où vous vous trouvez, vos téléportations se font en une 1 seconde !

Le synopsis

Dans Forspoken, vous incarnez Frey Holland, jouée par Ella Balinska (Charlie’s Angels d’Elizabeth Banks, Run Sweetheart, Run, The Athena et Resident Evil by Netflix), jeune délinquante au lourd passif, vivant à New York. Aspirée par un passage inter dimensionnel, elle est transportée dans le monde d’Athia où les survivants d’une ancienne guerre doivent maintenant faire face à une nouvelle menace. Aidée par un bracelet qui lui confère des pouvoirs magiques, Frey va devoir faire un choix entre son ancienne et sa nouvelle vie.

Ce que j’ai aimé

Afin de mieux comprendre mon avis, sachez tout d’abord que j’ai essayé sa démo en amont (début janvier si je ne m’abuse) et j’ai purement et simplement détesté ce que j’ai vu et joué à ce moment là. Pour en rajouter une couche, j’ai découvert l’actrice au travers de la série Resident Evil par Netflix et j’en garde malheureusement un très mauvais souvenir, de la série et de l’actrice. Autant vous dire que Forspoken démarrait très mal chez moi. Mais concours de circonstance, je me suis retrouvé à en faire son Test. De plus, j’ai vu ce qui se disait ici et là à son sujet et comment vous dire que j’y suis aller à reculons…

Mais après l’avoir fini, je ne vais pas y aller par quatre chemins : j’adore Forspoken. J’ai même fait la paix avec l’actrice, pour qui le rôle de Frey Holland lui colle littéralement à la peau. Tout en continuant d’être dans la franchise, je ne comprend pas du tout le bashing qui est fait au sujet de Forspoken. C’est bien écrit, avec une mise en scène efficace et classique. Je n’ai rien vu qui puisse porter un tel déferlement de mauvaise foi (oui, oui de mauvaise foi) puisque Forspoken nous propose un procédé narratif appelé le « Voyage du Héros » (je vous laisse faire vos petites recherches) et ce, à la perfection. De plus, le personnage de Frey Holland est intéressant à plus d’un titre pour de multiples raisons. Sa personnalité, son charisme, son humanité et le fait qu’elle détonne avec les habitants du monde d’Athia, avec son langage ultra fleuri, en adéquation avec notre époque moderne. J’ai bien compris que là encore, ça énerve pas mal de monde, moi ça ne me dérange pas (bah oui, dans la vraie vie, il m’arrive de lâcher des « putains » et des « merde » et je ne vois pas le problème). Bref, le scénario (comme le langage de son personnage principal d’ailleurs), censé être le gros problème du jeu selon l’ensemble de la critique est de mon côté son plus gros point positif. Force est de constater que peu de monde était attentif en cours de français au collège…

L’autre gros point fort du jeu, c’est bien entendu son gameplay, grisant, exigeant et addictif. Pour peu qu’on s’y attarde, les combats sont à la fois exigeant mais aussi simple dans leur prise en main, puisqu’il nous demande de jouer sur le point faible de l’ennemi à l’aide de nos pouvoirs magiquse découpés en 4 arbres bien distincts (violet, eau, feu et électricité). Sur le contenu de son monde ouvert, il nous est proposé de l’arpenter pour y nettoyer ses 4 biomes assez différents les uns des autres de leur activité. Entre le fait de battre une petite zone de ses ennemis pour une récompense à l’arrivée, photographier des panoramas, récupérer de l’équipement dans des donjons et aussi de mettre la main sur du contenu scénaristique servant le lore (sans oublier des quêtes secondaires), Forspoken propose donc son lot de choses à faire. Ce n’est pas révolutionnaire, j’ai déjà vu et revu ça maintes fois dans le cinéma ou les séries TV (sans parler dans la littérature) mais le charme agit et je n’ai eu qu’une envie une fois la trame principale finie : y retourner. Signe que la production de Square Enix a fait mouche sur moi.

Je finirai aussi par vous dire que la dernière chose que j’aime, c’est d’avoir ressenti un profond sentiment de solitude quand j’arpentais Athia. Même si j’apprécie les échanges entre Frey et son bracelet, il aurait été intéressant d’en réduire la fréquence, pour ne pas dire supprimer tout dialogue entre les 2 lors de nos pérégrinations.

Ce que j’ai moins aimé

J’évoque tout d’abord la démo du jeu. Qui lui a fait énormément de mal. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête du studio de vouloir nous proposer une démo qui flingue toute envie de voir le produit final d’une part et de la commencer par le passage où elle commence, faisant énormément de dégâts sur l’attente que peut vouloir ressentir un joueur ou une joueuse qui voudrait jeter un œil à la démo avant de se décider à l’achat. Surtout, si vous êtes dans ce cas là : ne faites surtout pas la démo ! Au pire, attendez une grosse baisse de prix et donnez sa chance à ce Forspoken. Je vous promet qu’en termes de scénario et d’immersion, vous ne serez probablement pas déçu(e)s.

En soi, je n’ai pratiquement rien à reprocher à Forspoken dans son état actuel. Je n’ai pas rencontré de problèmes techniques et graphiquement, je le trouve à la fois joli graphiquement et artistiquement. La différence entre ses trailers et le résultat fini ne m’atteint pas du tout, n’ayant placé aucune espèce d’attente particulière en lui. Ce que j’ai à dire, ce n’est pas envers le produit final mais bel et bien envers l’accueil que l’entièreté de la presse, des influenceurs et des petits/moyens blogs lui réserve (j’ai dû voir qu’un seule et unique avis positif à son encontre !). Qu’on se comprenne bien : ne pas aimer un titre et le dire est un droit que tout le monde à et utilise. Mais vous mentir en vous annonçant l’avoir fini et dire que le scénario est merdique, incompréhensible, mal écrit ou que sais je encore, pour moi, c’est de la pure mauvaise foi (mais aussi du mensonge simple).

Le scénario de Forspoken ne bouleverse en rien son médium mais ce qu’il fait, il le fait vraiment bien. Il a juste vocation à nous raconter une histoire pendant une douzaine d’heures et hop générique de fin. Ce que je ne comprend pas, c’est qu’ à ce petit jeu là, pourquoi reprocher à Forspoken de vouloir nous divertir mais ne rien reprocher à d’autres titres ? En l’espace de 2-3 mois, deux nouvelles productions inédites (The Callisto Protocol et celui ci) se sont fait démonter la tête pour des prétextes futiles. Sommes nous devenus trop exigeants ? Ou alors totalement pourris gâtés ? En ce qui me concerne, par souci de cohérence, je ne vais subitement pas me mettre à reprocher des choses à un titre qui fait la même chose que de précédentes œuvres au titre que graphiquement, ce serait une déception. De plus, je compte bien acquérir une version physique prochainement, quand l’occasion se présentera, puisqu’il mérite largement de faire partie de ma collection.

Verdict

Je suis passé du tout au tout avec Forspoken. D’abord sacrément échaudé par sa démo et le fait d’y voir l’actrice jouant dans la merdique série Resident Evil par Netflix (je ne vous pardonnerai jamais Netflix, jamais !), finalement j’admet avoir changé radicalement d’avis, sur Forspoken et Ella Balinska, pour qui le rôle de Frey Holland lui colle dorénavant dans la peau. Avec un scénario basé sur le schéma littéraire du « Voyage du héros » et son gameplay grisant et addictif, Forspoken à deux gros atouts à faire valoir. Maintenant, en ayant lu ce test, c’est à vous de décider. Tout d’abord, éliminez de votre équation la démo. Ensuite, à qui allez vous faire confiance ? Un joueur comme vous qui ne fait que « jouer » et vous donner son avis ou alors des gens qui ont maintes et maintes fois prouver qu’ils n’étaient en rien des joueurs mais de simples communicants ? Si vous cherchez un titre qui ne révolutionne rien mais vous propose de suivre une histoire forte centrée sur une nouvelle héroïne, laissez sa chance à Forspoken, il se pourrait que finalement, vous aussi vous ayez votre place dans le monde d’Athia.

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