[Test] Persona 4 Golden : Sa réputation de chef d’œuvre intemporel n’est pas usurpée

Si vous souhaitez découvrir mes autres avis sur les opus de la saga Persona :

Lire le Test de Persona 3 Portable

Lire le Test de Persona 5 Royal

Lire le Test de Persona 5 Strikers

Ce qu’il faut savoir

  • Test réalisé à partir d’une Version Xbox Dématérialisée, fournie par l’éditeur (que je remercie pour leur infinie confiance) sur Xbox Series X
  • Screenshots réalisés par mes soins
  • J-RPG, tour par tour, Visuel Novel, exclusivement Solo
  • Développé par Atlus et édité par Sega
  • Date(s) de sortie : Sorti une première fois en exclusivité sur PSVita chez nous le 22 février 2013 et est ressorti sur toute les plateformes le 19 janvier 2023
  • Prix de vente maximum conseillé : 19.99€ exclusivement en dématérialisé (pour l’instant, je l’espère)
  • Pas de Season Pass, Persona 4 Golden est considéré comme la version « ultime » de Persona 4 (tout comme P5R l’est pour Persona 5)
  • Le Pegi : 16
  • Temps de jeu estimé pour en voir l’une de ses fins : au minimum 80 heures
  • Mon temps de jeu : 35 heures, jeu non fini pendant l’écriture de ce Test
  • J’ai l’intention de le finir prochainement, quand mes impératifs envers les éditeurs auront été accomplis
  • Re jouabilité élevée puisque il embarque un NG+
  • Pas de mode photo
  • Propose une traduction intégrale en français, d’excellente facture
  • D’entrée de jeu en 60 fps, sans aucun ralentissements
  • Aucun problème technique à vous communiquer, toute mes sessions se sont très bien passées

Le synopsis

Vous incarnez un lycéen parti vivre chez son oncle, dans la petite ville rurale d’Inaba (ville fictive japonaise), en proie à des événements inquiétants : un meurtre survient chaque nuit de brouillard. Les victimes sont retrouvées perchées sur les antennes de télévision de la ville. La police est totalement dépassée par ces événements. C’est dans cette lourde ambiance que vous vous retrouverez dans une dimension parallèle au travers d’un écran de télé et découvrirez que vous avez le pouvoir d’arrêtez la vague de meurtres en cours dans la ville. Vous devrez donc à la fois jongler entre votre vie de lycéen et de justicier secret tout au long d’une aventure que l’ont nous promet mouvementée…

Ce que j’ai aimé :

Bien avant de me consacrer au test de Persona 4 Golden, j’ai entendu énormément de bien à son sujet. Se plonger dans un titre que l’on sait d’avance être d’excellente facture me pose alors un cas de conscience : « et si finalement je n’accroche pas à ce Persona 4 Golden ? ». Au final, passé quelques heures de jeu, je me doit d’être honnête avec moi même. Quand un titre cristallise une réputation dithyrambique de 9 ans à son encontre, ce n’est pas pour rien. Ce paragraphe, donc, du moins, selon moi, enfonce en grand une porte déjà réduite en miette. Oui, Persona 4 Golden est exceptionnel à plus d’un titre et il n’a pas vieilli. Graphiquement tout d’abord où la différence entre lui et Persona 3 Portable saute immédiatement aux yeux puisque Persona 4 Golden est pour la première fois de la saga en 3d dans ses phases d’exploration hors monde parallèle. De plus, il nous offre des cinématiques en animé absolument magnifique, renouvelant alors sa saga et s’offrant alors une identité bien à lui, lors de sa sortie sur PSVita. Nous sommes en 2023 et de mon côté, c’est simple, ce Persona 4 Golden m’a happé, comme l’ont fait Persona 5 Royal et Persona 3 Portable. Son ambiance, son histoire, ses propos, son gameplay, et surtout son OST, tout fait sens, tout est percutant, tout m’immerge et j’en redemande une fois la console éteinte. Bref, vous l’aurez compris, Persona 4 Golden vise juste et frappe fort à mon endroit et c’est limite si je n’ai pas l’impression de répéter mes propos d’un test à l’autre, tant la saga Persona réussit l’impossible : proposer à chaque fois un épisode exceptionnel lors de sa sortie initiale tout en étant capable de rester d’actualité quand on le découvre des années après.

De plus, pouvoir s’y plonger dans d’excellentes conditions grâce à sa traduction française elle aussi d’excellente facture est un plus qu’il ne faut négliger sous aucun prétexte. De plus, n’oubliez pas qu’il vous est proposé dans le Xbox Game Pass, peu importe ce qu’on peut penser de cette offre mais le fait est là. Vous ne voulez pas y mettre une vingtaine d’euros pour un titre en dématérialisé, alors vous n’avez que le louer, le choix est vôtre. Enfin pas totalement, puisque je fais tout mon possible pour vous obliger à craquer et vous y plonger une fois ce test lu.

Enfin, de vous à moi, même si personne ne me pose la question, je ne peut choisir entre Persona 3 Portable, Persona 5 Royal et Persona 4 Golden, même si la bande son du second restera à jamais gravé dans mon cœur. Alors en soit, oui P5R restera d’une très courte tête devant mais Persona 4 Golden me fascine dans tellement de ses domaines qu’il le rejoint très facilement. Dans son scénario déjà, dans les thèmes qu’il propose et traite, dans la bande de personnages qu’il nous offre (Yukiko, Rise, Kanji et Yusuke pour ne citer que ceux là) et enfin dans son ambiance particulière et unique. Alors oui, Persona 4 Golden me marque. Et oui, une fois de plus, je n’ai que des louanges à adresser pour un opus de la saga Persona…

Ce que j’ai moins aimé :

… Et oui, je n’ai, encore une fois, aucun point négatif à vous remonter pour un opus Persona. Ce qui est assez fou quand on y pense. Je pourrais peut être vous parler de la difficulté très facile qui vous fais gagner de façon indécente des niveaux dès le premier donjon (par exemple en une heure et demi de jeu, j’étais entre le niveau 20 et 25 alors que les ennemis devaient être niveaux 10/12), tout en ne touchant pas du tout aux dégâts que les boss nous met dans les dents, créant alors des situations assez particulière durant les combat de fin de donjon, nous offrant alors la possibilité de serrer un peu des fesses… Mais je chipote dans les grandes lignes. Vraiment, je chipote et c’est une façon, pour moi, de vous raconter comment je joue à ce Persona 4 Golden. Et oui, en très facile et je l’assume volontiers.

Si j’ai dû mettre dans cette difficulté, c’est avant tout par choix et contrainte d’emploi du temps en ce qui concerne mes impératifs envers les éditeurs, Forspoken attendant (im)patiemment son tour de passer sur le (Buffalo) gril.

Verdict

Que dire de plus que je n’ai pas déjà dit ? Avant d’attaquer Persona 4 Golden, j’avais une petite appréhension, compte tenu de son excellente réputation, celle de ne pas accrocher à ce qu’il pouvait (me) proposer mais c’était sans compter sur le pouvoir bien spécial et unique d’une saga capable de traverser le poids des années en restant intacte, fermement ancrée dans ses bottes. La saga Persona, au travers de son studio Atlus, à cette capacité assez unique de nous offrir des opus intemporels, capables d’être ressortis du placard des années plus tard sans qu’ils n’accusent le poids des âges. Alors oui, certes, graphiquement, on voit tout de même la différence entre P3P, P4G et P5R (c’est assez évident) mais dans son gameplay, ses propos, sa façon qu’il à de nous les dire, son OST, Persona 4 Golden (tout comme Persona 3 Portable, NDLR) est bel et bien le monument qu’il est. Je n’ai qu’une envie : m’y replonger quand j’aurais le temps de lui consacrer l’attention qu’il mérite, parce qu’il mérite qu’on lui consacre notre temps et notre attention. Maintenant, c’est à vous de jouer !

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