Après Shadow Of The Tomb Raider, Eidos Montréal nous revient non pas avec une suite de Deus Ex mais avec un titre estampillé Marvel. Que vaut ce Gardiens de la Galaxie ? Réponse dans ce Test galactique.

Test réalisé à partir d’une Version PS5 Commerciale achetée par mes soins. Screenshots fait maison à l’aide du mode photo. Aucun spoil n’est présent dans ce Test.

Platine et Mise à jour du Test (19/11/2021)
Eidos Montréal à sorti une mise à jour pour Les Gardiens de la Galaxie le 18 novembre, apportant entre autre le mode Ray Tracing dans les paramètres, où vous pourrez choisir entre le mode 30 fps, 60 fps et enfin le mode Ray Tracing. Néanmoins et chose assez bizarre, je n’ai vu personne évoquer le fait qu’avec cette mise à jour, la DualSense de la Version PS5 propose plus d’options que lors de ma première partie. Une aubaine donc, que cette mise à jour arrive alors que je m’étais lancé dans une Nouvelle Partie + et que je puisse m’en rendre compte. En effet, cette mise à jour prend en charge le mode haut parleur de la manette et propose donc certains dialogues directement dans la manette, apportant donc une immersion supplémentaire.
Un mot sur le Platine, il fait partie de l’un des plus faciles que j’ai pu faire. Il faut juste récupérer toute les tenues de l’équipe entière, réaliser certaines actions lors des combats (je pense notamment à infliger une attaque bien précise avec un membre de l’équipe bien spécifique), récupérer un certain nombre de collectibles explorant le lore du jeu (65% du lore) et enfin finir le jeu. Pas bien difficile donc et si jamais vous n’avez pas tout eu lors de votre partie, le NG+ est là pour vous offrir une chance supplémentaire.
De ce fait, durant ma seconde partie pour obtenir le Platine, je me suis rendu compte qu’au final, Les Gardiens de la Galaxie mérite le Coup de Coeur du Blog. C’est pour ça que je fait cette mise à jour. Marvel’s Gardiens Of The Galaxy décroche donc le Coup de Coeur du Blog pour cette année 2021.

Le Test
Basé sur la série de comics datant de 2008 (il faut savoir qu’il y a deux équipes des Gardiens de la Galaxie. La première datant de 1990, la seconde de 2008), les Gardiens de la Galaxie nous raconte l’histoire de Peter Quill, Rocket Raccoon, Gamora, Drax et Groot. Réunis depuis plusieurs mois avant que l’histoire racontée ici ne commence, c’est au cours d’une énième arnaque à la petite semaine que Les Gardiens de la Galaxie se lance. A la suite de quoi, l’équipe va devoir faire face à un mal d’une puissance telle que seule notre fine équipe peut se dresser contre lui.

Un scénario bien écrit, d’une mise en scène classique mais très efficace, l’histoire qui nous est ici contée nous embarque dans un périple haletant aux quatre coins de l’univers où on va pouvoir explorer différentes planètes toutes différentes les unes que les autres. Si sur la forme, je n’ai pour ainsi rien à dire de spécial, Eidos Montréal à souhaiter explorer le fond de chacun des membres de l’équipe au travers d’un nombre assez important de dialogues, tous d’une redoutable écriture, mention spéciale à Drax, qui se voit ici mis en avant d’une bien belle manière. De plus, je pense que c’est la première fois qu’un JV n’a pas autant de dialogues que dans ce Gardiens de la Galaxie. Tantôt sérieux, tantôt assez drôle, j’ai souvent esquissé un sourire après avoir entendu une sortie verbale de Rocket ou de Peter. Sachez tout de même que tout le long de l’aventure, vous aurez à faire face à des choix selon telle ou telle situation vous laissant l’illusion de faire partie intégrante de l’équipe.

Si la boucle de gameplay est facilement identifiable puisque cette dernière suit un schéma plutôt linéaire (exploration, combats, exploration, combats, « boss » et ainsi de suite), les Gardiens de la Galaxie ne tombe pour autant pas dans le piège de la répétitivité bête et méchante et à aucun moment, je n’ai ressenti la moindre lassitude que ce soit. En ce qui concerne les combats, ces derniers sont beaucoup plus intéressants et tactiques qu’on ne pourrait le croire. En effet, tout au long de votre aventure, vous n’incarnerez que Star-Lord, que ce soit dans l’exploration et dans les combats où vous devrez vous servir de vos coéquipiers pour déclencher leur attaques. Sachant que vos 4 copains-copines ont chacun(e) 4 attaques qu’il faudra débloquer à l’aide de points d’expérience, vous comprendrez rapidement que les combats ont été réfléchis en amont.

Vous pourrez également faire appel à une attaque de groupe appelée Rassemblement où si, après avoir écouté votre équipe, vous parvenez à dire les mots justes, alors vous aurez un énorme boost de puissance pour vous et votre équipe (si vous échouez, pas de panique, seul Peter y a droit). Si je pourrais me risquer à un comparatif, sachez que les combats m’ont fait un peu penser à ceux de Final Fantasy XV. Enfin, sachez que Peter n’est pas en reste non plus et que vous aurez à votre disposition 8 pouvoirs (4 dans vos pistolets, 4 liés à votre tenue), qui vous permettront de ne pas faire que de la figuration sur le champ de bataille. En ce qui me concerne, je trouve que les combats sont globalement réussis grâce au fait que l’on « sent » que le studio à voulu nous proposer une formule maitrisée et efficace, ce qu’elle est.

En ce qui concerne les graphismes, Les Gardiens de la Galaxie reste relativement beau mais se récupère aisément du côté de sa Direction Artistique, une habitude chez Eidos Montréal, qui démontre une fois de plus qu’il est capable de nous pondre une œuvre inspirée, unique et inédite. Cela dit, je préfère faire parler les screenshots, qui sauront plus vous aiguiller que moi.

Du côté de la technique, ayant pu mettre mes mains sur le jeu 4 jours avant sa sortie, j’ai donc pu y jouer à la fois sans son fameux patch day one et avec. Je n’ai pas constaté de changements important de ce côté là et mis à part quelques bug de script (où j’ai dû relancer un point de sauvegarde automatique), mon expérience s’est très bien passée. Pas de freezes, pas de ralentissements donc.

Quant à l’aspect sonore, sachez que Les Gardiens de la Galaxie vous propose un doublage français de (très) haute volée et que les doubleurs/doubleuses sont toutes et tous inspirés par leur personnage, mention à Rocket. Mais mon gros coup de cœur va pour la bande son. Entre la playlist de titres venant tout droit des années 80 ainsi qu’à l’album Star Lord réalisé pour les besoins du jeu, la bande son est tout simplement folle. Et encore, je reste mesuré, tant la claque que nous met la bande son est d’une puissance folle. Oui, j’avais envie de vous parler du mot « folle ».

On en vient enfin à mon avis. Si, lors de son annonce à l’E3 2021, j’ai été déçu qu’il ne s’agisse pas d’un Deus Ex, j’ai avant tout acheté ce Gardiens de la Galaxie pour soutenir le studio que j’aime. Je m’attendais donc à un produit formaté, priorisant la forme que le fond (bah oui, nous parlons d’une œuvre estampillée Marvel tout de même), il faut bien avouer qu’Eidos Montréal reste le studio que je connais. Capable de nous proposer une œuvre explorant ses personnages avec une intelligence rare au travers d’une multitude de dialogues tous aussi intéressants les uns que les autres, les Gardiens de la Galaxie est avant tout un jeu d’action aventure avec une grosse teinte de space opéra, le tout saupoudré d’une bande son de folie. Classique et efficace, les Gardiens de la Galaxie vous fera passer un agréable moment qui pourra durer entre 15 et 20 heures (même si j’ai mit 29 heures pour le boucler en normal). Pour ma part, je ne regrette pas un seul instant mon achat soutien, puisque j’ai toujours ressenti l’envie folle de reprendre mon aventure une fois rentré du travail. Une bien belle réussite de la part d’Eidos Montréal qui me reviendra pour un prochain Deus Ex… Non ?

Ce que j’ai aimé :
- La bande son, d’une puissance folle (surtout les morceaux de la bande son du groupe Star Lord)
- Une écriture intelligente, un scénario haletant et une synergie de groupe qui fonctionne du tonnerre
- Le mode photo !
- La Direction Artistique, magnifique !
- Le character design, que ce soit Peter Quill, Gamora ou Drax, je le trouve vraiment réussi
- Une durée de vie parfaite, entre 15 et 20 heures pour en voir la fin (même si je l’ai fini en 29 heures)
- Un NG+ !
- Le doublage français, un régal !

Ce que j’ai moins aimé :
- La démarche pour récupérer les dlc compris dans la version deluxe, c’est non.

Son Appréciation
Avant tout motivé à soutenir mon studio de cœur, je ne regrette absolument pas d’avoir acheté les yeux fermés les Gardiens de la Galaxie. Reconnaissant ici et là l’expertise du studio dans certains aspects du jeu, j’ai été agréablement surpris par l’aventure toute entière, qui nous jette dans un tourbillon d’évènements se passant à une vitesse effrénée, sans jamais s’arrêter, dans la joie et la bonne humeur, le tout aidée par une bande son qui régale les oreilles et le cœur. J’espère sincèrement que le studio pourra faire valoir qu’une fois de plus, il a un talent fou puisque c’est ce que je pense d’Eidos Montréal. Un talent pour nous forger à chaque fois des œuvres qui se démarquent mais qui ne rencontrent jamais le succès qu’elles méritent. Donnez sa chance à ce Gardiens de la Galaxie si le postulat vous donne envie d’en voir plus, vous ne le regretterez pas, croyez moi !
Allez sur la liste au père Noël Banco
J’avais déjà entendu 2 / 3 podcast assez dithyrambique mais ton test achève de m’inciter à l’acte d’achat !
J’aimeAimé par 1 personne
Tu peut foncer sans problème, tu va voir, il est tellement bon ce Gardiens de la Galaxie 😊😊😊 Je te remercie de me lire encore et toujours !
J’aimeJ’aime