Entre crise sanitaire sans précédent et une année vidéoludique assez chargée, il est enfin temps pour le Blog de vous donner nos Jeux de l’année et nos déceptions par Rédacteurs ! Bonne lecture à vous et nous vous souhaitons une Bonne Année 2021 !

Pour 2020, le Blog vous a offert 41 articles à la lecture. J’ai aussi eu du renfort avec la présence de Shepard et nous nous sommes évertués à vous offrir la qualité et la quantité, comme toujours depuis 6 ans maintenant. A ce sujet là, j’ai voulu m’essayer au format série TV pour Metro Exodus, qui n’a pas été ni facile à produire ni couronner de succès, de ce fait, je laisse tomber le format, beaucoup trop contraignant à produire. J’ai aussi décidé d’abandonner les Critiques pour « rentrer dans le rang » et ainsi proposer des Test JV comme tout le monde mais en ne changeant pas ma manière d’écrire. Et enfin, je me suis lancé dans les guides de trophées (pour Spider-Man Remastered, Miles Morales et Maneater). Le concept me plaît assez bien et je sais qu’il reviendra en 2021, soyez en certain(e)s ! Enfin, la ligne éditoriale instaurée début 2020 reste toujours autant d’actualité, même si, par la force des choses, j’ai dû retardé un peu mes plans… Mais The Augmented Post vous proposera toujours autant d’articles aussi percutant que celui sur le Xbox Game Pass si l’actualité me le permet ! En vous souhaitant encore une fois une Bonne Année 2021. Parlons vrai. Parlons augmenté.
Les JV que je retiens pour 2020
Que ce soit mes coups de cœur ou mes déceptions, ils n’attendent qu’une chose (comme vous d’ailleurs !), que je les récompense. Ou non ! Sachez qu’il s’agit là des nominés et que tous ne sont pas susceptible d’apparaître par la suite. La liste est chronologique, par rapport à la date de sortie et/ou d’accomplissement du JV :
- Persona 5 Royal
- The Last Of Us Part II
- Ghost Of Tsushima
- Dirt 5
- Yakuza Like A Dragon
- Astro’s Playroom
J’ai aussi joué à Doom Eternal que je n’ai pas fini puisque je l’ai trouvé assez mauvais dans son gameplay, sans parler de son scénario (même si oui, on ne lui demande pas ça) où j’ai eu du mal à y entrer, du coup, j’ai décidé de ne pas écrire de critique/Test sur lui, Daymare 1998 que j’attendais énormément (au même titre que Resident Evil 3 Remake) et quelle catastrophe ! Quel carnage ! Pour la même raison que Doom Eternal, j’ai préféré annuler purement et simplement sa critique sinon je sais que je l’aurais critiquer de façon négative et je n’avais vraiment pas cette envie là, à ce moment là. Et enfin Final Fantasy 7 Remake, que j’ai surkiffé et fini en environ 40 heures et que je voulais avant tout faire pour moi même, sans lui consacrer de Critique/Test.
Mes déceptions JV
Depuis maintenant quelques années, j’ai compris qu’il fallait que j’arrête d’attendre purement et simplement tout JV qui me « hype » avant sa sortie. Et cette façon de voir les choses fonctionne à merveille, cela m’évite de me créer de fausses illusions sur un JV et d’en ressortir écoeuré avant toute autre chose. Cela évite aussi à des Watch Dogs Légion d’apparaître dans cette section alors qu’il mérite d’être aussitôt oublié, ce que j’ai fait d’ailleurs. Mais il arrive aussi que certains JV passent dans les mailles du filet et très clairement cette déception 2020 en est une. Ma déception de 2020, puisqu’il n’y en a qu’une seule, n’est nul autre que The Last Of Us Part II.

Graphiquement, artistiquement et techniquement, The Last Of Us Part II est une prouesse qui doit être salué de partout. D’ailleurs, sur le blog et je l’explique très bien pourquoi, Tlou Part II aurait eu son 9 et son macaron « coup de coeur » si je n’avais finalement pas décidé de lui baisser sa note à 7.5 et de lui retirer sa mention. Pourquoi ? Hé bien parce que je ne suis pas du genre à me faire facilement avoir par des déclarations grandiloquentes. Par exemple, celle où Neil Druckmann souhaite que son jeu divise pour diviser et dans le même temps qualifier de « hater » toute celles et ceux n’appréciant pas Tlou Part II et à le faire savoir, même de façon intelligente et posée. Ou par le simple fait d’être obligé d’apprécier cette suite pour paraître « cool » et ne pas avoir à subir une certaine pression sociale par l’opinion publique acquise à la cause de ce cher Druckmann. Je ne peut pas aimé The Last Of Us Part II comme j’aime le premier épisode pour la simple et bonne raison que je n’aime pas les scénarios mal écrits, mal pensés, mal réfléchis. Et le scénario de cette Part II est tellement mal foutu que ça me fait penser à une production Netflix. The Last Of Us Part II est scénaristiquement mal écrit, pauvre narrativement et d’une bassesse abyssale dans ses propos. Bourré d’incohérences pour raccrocher aux wagons, je ne peut toujours pas croire que c’est bien Naughty Dog qui en soit à l’origine, surtout pas après un The last Of Us ayant redéfini l’industrie toute entière.
Ecrit conjointement par Monsieur Druckmann et Halley Gross (derrière les scénarios d’épisodes de différentes séries comme Banshee, Westworld et Emerald City entre autres), le scénario de cette Part II ne tiens que par ses incroyables graphismes et sa direction artistique à tomber par terre. Mais malheureusement, cette histoire ne repose sur rien de pertinent et de réellement intéressant à mon sens (avec tout ce que j’ai comme culture) pour que je puisse en retirer du positif puisque je priorise avant tout le fond sur la forme dans ce que je joue. Des histoires de vengeances, j’en ai vu et/ou joué des tas, du Punisher à Ghost Of Tsushima. Et si dans ces deux œuvres de deux médias différents, une simple histoire de vengeance se transforme en un gigantesque feu de forêt, dans The Last Of Us Part II, c’est tout le contraire qui se passe et qui finit par s’arrêter de soi même, comme un feu de barbecue mal allumé. C’est dommage de voir autant d’ambition finir de sorte qu’on pense qu’au final, c’est bel et bien une montagne qui vient d’accoucher d’une souris. Mais ce que je regrette le plus dans cette histoire, au delà d’être déçu d’une suite inutile, c’est bien le clivage qui viens de se créer suite aux déclarations de Neil Druckmann avec d’un côté ceux aimant cette Part II et ceux comme moi ne l’appréciant pas, incapables d’avoir un débat serein et d’en ressortir avec des arguments d’un côté comme de l’autre, puisque débat ne peut y avoir quand on s’exprime à contre courant d’une idée partagée et diffusée à travers toute les strates de l’industrie, de la presse aux cérémonies, créant alors une fracture que rien ne pourra boucher à l’avenir. Un peu comme ce qui se passe sur la scène politique moderne d’ailleurs. Un écho que je n’hésite pas à faire puisque c’est factuel, ces gens là aiment nous diviser, y compris, maintenant, dans notre passion commune. Et je ne sais pas vous mais moi je déteste qu’on me fasse la leçon sur tout et rien, que ce soit dans ma vie de tout les jours et maintenant donc, dans ma passion. Donc vous êtes gentils Naughty Dog, mais vos leçons de progressisme, c’est non merci pour moi et votre troisième épisode, vous pourrez vous le mettre où vous le voulez mais certainement pas dans ma console.
Mes JV de l’année 2020
On arrive enfin au moment de l’article que j’aime, le moment de récompenser le ou les JV qui ont marqués une année 2020 très compliquée. D’habitude, je m’arrête au chiffre magique de 2 mais cette fois ci, je n’ai pas pu me résoudre à en écarter un et ils sont donc trois… Plus un dernier qui s’invite à la fête. Impossible pour moi de les départager tant ils ont des tonnes de qualités et qui m’ont fait mon année 2020 vidéoludique :
Yakuza Like A Dragon

Second opus de la saga Yakuza à être traduit, Yakuza Like A Dragon emmène la licence sur le terrain du RPG tout en n’oubliant pas son identité dans le processus. Avec un gameplay au tour par tour ultra dynamique et profond, une nouvelle ville à explorer de long en large et même en travers, un nouveau personnage principal au charisme ravageur, une quête principale rudement bien écrite, sans oublier des minijeux et des quêtes secondaires toujours aussi barrées, Yakuza Like A Dragon nous offre un nouvel opus et un nouveau héros qui mérite notre attention, même si on ne connaît pas les précédents opus. Quand je l’ai attaqué, je ne pensais pas que j’accrocherais autant et pourtant, je ne l’ai pas lâché une seconde. Un coup de cœur qui frappe là où ça fait du bien, Yakuza Like A Dragon est encore dans un coin de ma tête et de mon cœur à l’heure où sont écrite ces lignes. J’ai tellement hâte de pouvoir le relancer dans sa version PS5 et peut être me lancer dans la course folle de son Platine !
Lire le test de Yakuza Like A Dragon
Ghost Of Tsushima

Sorti un petit mois après The Last Of Us Part II, Ghost Of Tsushima (me) prouve deux choses. La première, c’est que OUI on peut proposer des œuvres traitant du thème de la vengeance sans toutefois nous prendre pour des cons en nous faisant la morale sur « gnagna la vengeance, c’est mal, gnagna, c’est pas bien de se venger parce que l’autre a commencer, faut tendre l’autre joue et gnagna c’est vilain » tout en nous faisant réfléchir sur la portée de nos actes. Bordel, la vie c’est pas les feux de l’amour, si il y en a un qui nous fait chier, hé bien il faut parfois se salir les mains pour se faire justice. C’est ce que propose Ghost Of Tsushima où Jin Sakai, samouraï du clan Sakaï voit son île, celle de Tsushima, être envahie par les Mongoles dans leur souhait d’envahir le Japon tout entier. Après une défaite lourde de conséquences, Jin se lancera alors dans une quête de vengeance, d’honneur et de justice qui ne laisse personne indemne, pas même le principal concerné puisqu’il va devoir changer complètement pour assouvir sa quête de vengeance coûte que coûte. Un récit puissant, humain, intelligent et qui ne prend pas son joueur et sa joueuse pour un(e con(ne). Et la seconde chose, et là je vise Ubisoft, c’est qu’il est possible de pondre un très bon Assassin’s Creed like quand on le veux vraiment. Comme quoi, c’est pas si dur, il faut juste se dire qu’il ne faut juste pas réaliser un jeu en monde ouvert pour seulement en faire un et basta. Merci Sucker Punch pour votre Ghost Of Tsushima, une aventure en monde ouvert rafraichissante qui m’a donc respecté du début à la fin et qui mérite vraiment qu’on lui file sa chance.
Lire la critique de Ghost Of Tsushima
Persona 5 Royal

L’un des meilleurs JV de 2020, voir peut être le seul qu’il faut assurément retenir d’une année extrêmement compliquée mais riche en JV, c’est Persona 5 Royal. D’abord sorti en 2017, voila qu’il revient dans une version appelée Royal, avec du nouveau contenu mais aussi, et enfin, une traduction française et quelle traduction ! Avec un contenu gargantuesque (220 heures pour le platiner de mon côté), des thèmes forts comme l’adolescence, l’état de notre société, les politiques et aussi et surtout des vertes et des pas mûr(e)s, Persona 5 Royal m’a happé comme jamais un RPG n’aura su le faire avant lui et pourtant j’adore les RPG. Mais Persona 5 Royal, c’est 10 cran au dessus de ceux des RPG habituels, grâce à ses personnages, son gameplay diaboliquement efficace et profond, sa bande son, ses propos, son ambiance, son identité visuelle, bref je ne vais pas tout vous lister, sa critique vous attend juste en dessous. Persona 5 Royal est l’un des meilleurs JV que j’ai pu faire, que ce soit de 2020 mais aussi de ma vie de joueur. Un must have que vous devez faire si vous aimez les RPG au tour par tour. Au passage : vivement sa suite, Persona 5 Strikers le 23 février !
Lire la critique de Persona 5 Royal
Le Bonus : Maneater

Maneater, c’est un peu celui qui s’invite à la fête alors qu’il n’est clairement pas invité (pas du tout d’ailleurs) et pourtant il est bien à sa place dans cette section. Directement dans les JV de l’année sans passer par la case de la mention coup de cœur du Blog, Maneater ne fait rien comme tout le monde. Ecopant d’une note moyenne (5.5 sur PS4 et 5 sur PS5), Maneater est le mouton noir de ma sélection. Vous pourriez prendre mon choix pour un troll et pourtant je suis très sérieux. Plaisir coupable absolu, Maneater nous propose LE concept le plus original de l’année 2020 dans le JV, incarner une femelle requin bouledogue désireuse de se venger du meurtre de sa maman par le chasseur de requins Scally Pete. Là encore, une histoire de vengeance tellement mieux mise en scène et écrite que celle de Tlou Part II que ça me fait un peu mourir de rire dans mon coin (avec un rire bien démoniaque par dessus le marché !). Maneater vous proposera de bouffer tout ce qui nage et marche dans un déluge de violence et de sang pendant une petite dizaine d’heures. Si Maneater se retrouve dans la catégorie jeu de l’année, c’est pour deux choses, son concept rafraichissant, au milieu d’une tonne de AAA tous aussi identiques les uns que les autres et surtout pour l’audace de son studio qui nous propose d’aller à contrecourant d’une industrie qui nous jette des JV aux mêmes mécaniques les uns après les autres, comme si nous étions des oies que l’on gave sans aucune pitié. Cela fait du bien d’avoir ce genre de jeu de temps en temps, surtout à une époque où développer un jeu n’aura jamais autant coûter de pognon que maintenant…
Lire la Critique de Maneater sur PS4, le Test de la version PS5 et son Guide des Trophées pour les deux versions.
Les JV que j’attend en 2021
Comme vous allez le voir, c’est une très grosse liste de JV qui sortiront probablement en 2021, mais aussi peut être (ou sûrement) reportés en 2022 voir même en 2023. Ou alors ne pas sortir du tout, oui je pense (toujours) à toi Once Upon A Time In Roswell qui devait sortir en 2020 mais qui ne donne plus aucune nouvelle de lui mis à part avoir changer de titre entre temps… Sortira t’il ? Ne sortira t’il pas ? Grand mystère. Pour les autres de cette impressionnante liste, ils seront tous sur le Blog un jour ou l’autre !
- Persona 5 Strikers sur PS4 et Switch (23 février)
- Terminator Resistance Enhanced Edition sur PS5 (26 mars)
- Cyberpunk 2077 (au moins après les deux mises à jours conséquentes de janvier et février « promise » par le studio)
- Disco Elysium
- Yakuza Like A Dragon dans sa version PS5
- Mass Effect Legendary Edition
- Horizon Forbidden West
- God Of War Ragnarok
- Gotham Knights
- No More Heroes III
- Kena Bridge Of Spirits
- Far Cry 6
- The Legend Of Zelda Breath Of The Wild 2
- Once Upon A Time In Roswell (anciennement The Peterson Case)
- Resident Evil Village
- Quantum Error
- Dying Light 2
- Stray
- Hogwarts Legacy
- Seasons
Quand il ne passe pas son temps à nous parler cinéma sur Twitter, il lui arrive à mon compère de jouer, il s’est donc naturellement joint à moi pour vous proposer un compte rendu de son année en bonne et dû forme et c’est avec un immense plaisir que je lui laisse la place :
L’année 2020 de Shepard
Ces titres ont marqué mon année JV en bien comme en mal, je vais de ce pas vous expliquer pourquoi.
- Twin Mirror
- Cyberpunk 2077
- The Last of Us Part 2
- Ghost of Tsushima
- Yakuza Like a Dragon
- Resident Evil 3
- Mafia Definitive Edition
- Gears Tactics
Les Déceptions de Shepard en 2020
Yakuza Like A Dragon

8eme jeu de la saga, Yakuza Like A Dragon fait donc partie d’une licence conséquente et à présent bien implanté dans le paysage vidéoludique (et ce, malgré l’absence de localisation sur tous ses opus, excepté ce dernier). Le changement de gameplay au niveau des combats (passage du Beat Em All jouissif à une formule RPG classique) est selon moi clairement raté. Ce qui était un moment attendu avec impatience dans les précédents opus est devenu une immense corvée dans la majorité des cas, avec des animations certes réussies mais vite rébarbatives. Je ne parle pas des interminables donjon ou la répétitivité se marie avec l’ennui. Terminons sur le nouveau protagoniste principal Ichiban, héros au grand cœur, il est censé remplacer l’immense Kiryu auprès des fans. Pour ma part c’est encore raté. Il n’a pas vraiment le charisme de Kazuma et me laisse plutôt de marbre. Bref, j’en attendais sûrement trop mais je suis assez déçu de cet opus, faisant suite à un épisode 6 monumental. J’ai ressenti un peu la même chose pour Nier Automata, qui n’était pas à la hauteur d’un Gestalt prodigieux.
The Last of Us Part II

The Last of Us… un titre qui évoque pour beaucoup de joueurs un tas d’émotions. Les réactions sont diverses et variées mais impossible de nier le génie de Naughty Dog sur ce titre sorti en 2013, qui a fait les beaux jours de la PS3/PS4 et de Sony en général. Ce deuxième opus était attendu au tournant, et en cette particulière année 2020 il nous est enfin parvenu. Techniquement impressionnant, doté d’une jouabilité classique mais solide, d’un sound design détonnant, le titre ne fait pourtant pas l’unanimité. Pourquoi fait t-il partie de ma plus grosse déception de l’année avec Yakuza ? Eh bien car scénaristiquement c’est tout simplement une catastrophe. Je ne spoilerais pas ici mais sachez que le choix audacieux de Druckmann ne m’a aucunement dérangé. Au contraire. Je dirais même que le jeu démarrait très bien. Le souci réside dans sa conclusion. Une fin qui laisse sur sa faim et un gros sentiment de « tout ça pour ça ».
Les jeux de l’année de Shepard en 2020
Action Aventure = Mafia Definitive Edition

Après 3 opus inégaux mais qui ont globalement marqué les joueurs. Hangar 13 décide de dépoussiérer un peu sa trilogie en sortant des éditions remasterisées de leur trilogie de jeux Mafieux. Cependant, le seul qui a vraiment pu bénéficier d’une refonte totale plutôt que d’un simple lifting c’est le 1er opus. Son vieil âge est sûrement la raison principale de la décision du studio. Un mal pour un bien en somme car le résultat est là. En améliorant de cette façon le Mafia original, disposant de la meilleure base, Hangar 13 a tout simplement accouché du meilleur JV de toute l’histoire de la saga. Le plus beau, le mieux écrit, le plus fidèle à l’ambiance de ce milieu si particulier de la pègre. Une expérience focalisée sur la narration avant tout (quasiment dénuée de remplissage artificiel) et permet de s’immerger à 100% dans l’histoire passionnante de Tommy, ce chauffeur de taxi qui se fera happer dans un destin qu’il ne pourra pas refuser et que j’ai accepté avec grand plaisir de partager.
RPG = Cyberpunk 2077
Il est tout simplement le digne successeur de Deus Ex et se doit d’être fait par tous les amateurs du genre. Tout comme TW3 qui a été, en son temps, le nouveau standard des Action RPG, Cyberpunk 2077 est à présent celui des FPS RPG. Mais soyez patient, je vous en dirais plus sur ce JV un peu plus bas.
Stratégie/Tactique = Gears Tactics

Si quelqu’un m’aurait dit que Microsoft, qui plus est un jeu Gears, irait lorgner sur le terrain des XCOM je ne l’aurais pas cru et pourtant c’est ce qu’il s’est passé cette année. Quelle bonne surprise que ce Gears Tactics. Des mécaniques au petit oignons qui s’inspirent des plus grands. Un scénario étonnement très travaillé, disposant d’un réel effort de mise en scène pour un jv du genre. Je tire mon chapeau à Microsoft pour cette belle exclue (chose bien trop rare chez eux à mon goût).
Survival Horror = Resident Evil 3

Quand je pense à RE 3 une bouffée de nostalgie s’empare de moi. Un peu comme Parasite Eve 2 en son temps, la version originale fait partie des meilleurs Survival Horror qu’il m’ait été donné de parcourir. Autant dire que j’attendais pas mal ce remake. Même s’il prend énormément de liberté vis à vis de son aîné, je dois dire qu’il m’a conquis. Je ne lui reprocherais que sa durée de vie franchement juste au prix demandé à sa sortie, n’étant pas partisan des runs multiples. C’est un condensé d’action pure, élégamment reconstitué et graphiquement bien porté par le RE engine qui fait des merveilles. Une expérience courte mais excellente pour tout amateur d’horreur.
Jeu narratif = Twin Mirror

Après un LIS 2 et un Tell Me Why franchement décevants je n’attendais plus grand chose de Dontnod pour être honnête avec vous. Cependant, sans que je sache réellement pourquoi, dès les premières images de Twin Mirror mon intérêt a su être de nouveau capté par le studio et m’a décidé à me procurer le titre en Day One, n’ayant pourtant visionné aucune vidéo de gameplay le concernant. Bien m’en a pris car la claque narrative fut monumentale. C’est simple, cette année, le jeu qui m’a le plus marqué avec Cyberpunk, c’est lui. J’ai adoré me balader dans la petite ville de Basswood, à essayer de recoller les morceaux du passé tortueux et du présent non moins bordélique de Sam Higgs. Pendant 7h je me suis identifié à fond à ce personnage. Je pense encore à lui assez souvent, rêvant d’une suite à son aventure, même si la fin que j’ai obtenue m’a pleinement satisfait.
Meilleure direction artistique = Ghost of Tsushima

Les paysages de Ghost of Tsushima font sûrement partie des plus beaux panoramas jamais vu dans les jeux vidéo. Artistiquement fabuleux, ce jeu est une ode à l’architecture et à la nature Japonaise. Pour ne rien gâcher, ce n’est pas sa seule qualité, loin de là. C’est aussi un titre qui défend des valeurs saines. Ce qui est presque trop beau pour être vrai, dans une année émaillée par l’entrisme de la politique dans le domaine du divertissement numérique. Défense de son identité, de sa culture et de la terre de ses ancêtres, mise en valeur de la loyauté et de l’honneur, bref tout ce qui donne de l’urticaire aux bonnes âmes de notre époque. Pour avoir eu ce courage et pour le travail colossal réalisé par les artistes du jeu, GOT mérite qu’on s’y attarde et s’avère être un ajout de qualité à l’excellent catalogue d’exclus Sony.
Graphismes = The Last of Us Part 2

Malgré qu’il soit ma deuxième plus grosse déception cette année, force est de reconnaître que TLOU 2 est un mastodonte visuel, d’autant plus lorsqu’on sait qu’il tourne sur une machine datant de 2013. Dommage que les graphismes ne font pas tout, autrement il aurait clairement pu être mon GOTY.
GOTY = Cyberpunk 2077
Plus gros projet de l’histoire des Papas de la trilogie The Witcher, en gestation depuis pas moins de 8 années, Cyberpunk 2077 est enfin arrivé. Comme je le pressentais (jurisprudence TW3 oblige), le jeu est bugué et clairement pas tout à fait terminé, malgré ses innombrables reports. Oui mais, lorsque je joue à un JV, quel qu’il soit, l’important réside en 4 points, narration, direction artistique, bande son et gameplay. Alors oui le gameplay est inégal, certaines phases sont moins réussies que d’autres mais globalement c’est très propre. Et surtout les 3 autres points sont au top. Je n’avais pas été aussi pris par un JV depuis TW3. Autrement dit, la magie CDPR opère toujours sur moi. Un jeu mature comme rarement, violent et quasi sans espoir, en phase avec ma vision sombre du monde, que ça soit actuellement ou dans le futur. 98h de jeu au compteur en un peu plus de 2 semaines, toujours pas terminé mais déjà inoubliable et marqué au fer rouge dans mon cœur de joueur. Ces personnages charismatiques, ces musiques endiablées écoutées au volant de ma collection de bolides, ces gunfights énergiques et sanglants mais surtout cette histoire passionnante et ce personnage de V, auquel on est obligé de s’attacher font de ce titre mon jeu de l’année, sans forcer.
Ce que Shepard attend en 2021
Que les créateurs de JV se contentent de nous faire rêver et nous divertir plutôt que de vouloir nous faire la leçon. J’attends également une nouvelle version de la PS5 pour faire ses exclus (étant joueur PC avant tout ça sera sa seule utilité dans mon cas), l’actuelle étant trop grosse, bruyante et disposant d’un SSD un peu juste à mon goût. Autrement, je voudrais du bon JV, je citerais donc RE Village, Dying Light 2, Stalker 2, Hogwarts Legacy, Hitman 3, Stray, Ghostwire Tokyo, Nier Replicant, Bravely Default 2 mais aussi et surtout la sortie de Vampires The Masquerade Bloodlines 2. (Je me rends compte qu’il y a beaucoup de « 2 », du coup j’attends aussi un peu plus de nouvelles licences).
PS : la disparition du Covid aussi, évidemment.