[Test] Marvel’s Spider-Man Miles Morales : Sois toi même, sois Spider-Man !

Deux ans après un magnifique Marvel’s Spider-Man, Insomniac Games sont de retour non pas avec une suite mais bien un Stand Alone. Sorte d’extension sans avoir besoin du jeu de base, Marvel’s Spider-Man Miles Morales met en avant le second Spider-Man. Mais que vaut un stand alone censé être un des titres de lancement de la PS5 tout en étant disponible sur PS4 et PS4 Pro ? Réponse dans un Test tissé avec un amour particulier pour les Super Héros.

Test réalisé à partir d’une Version PS5 Dématérialisée fournie par PlayStation France que je remercie une nouvelle fois pour leur confiance. Un Test garanti sans aucun spoils. J’ai accompli ce stand alone autant en 60 fps qu’en 30 fps avec du Ray Tracing.

Pour lire le Guide des trophées de Marvel’s Spider-Man Miles Morales

Miles Morales apparaît pour la première fois dans le comics Ultimate Comics : Fallout 4 en août 2011. Créé par la plume du scénariste Brian Michael Bendis et la dessinatrice Sara Pichelli, Miles Morales remplace Peter Parker dans la tenue de Spider-Man. Néanmoins, il fait partie d’un univers parallèle au nôtre où dans son monde à lui, il doit prendre la relève de Spider-Man et devra donc se montrer à la hauteur du costume mais aussi de la fonction qu’il incarne. De l’aveu même d’Axel Alonso, l’idée du personnage de Miles Morales ainsi que ses origines (porto-africaine) date de 2009, en hommage à Barack Obama, le Président des Etats Unis de 2008 à 2016.

Maintenant que les bases du personnage sont posées, direction 2018 avec Marvel’s Spider-Man. Développé par le studio Insomniac Games que l’on ne présente plus, Miles Morales fut longuement teasé, à travers la présence de son père, Jefferson Davis, policier prêtant main forte à Spider-Man dans la lutte contre les Démons. Au cours d’une attaque terroriste, Jefferson Davis se sacrifie et laisse derrière lui sa femme et son fils Miles. Un peu plus tard, tout comme dans le comics original, Miles est mordu par une araignée de chez Oscorp et obtiendra ses pouvoirs. L’action de Marvel’s Spider-Man Miles Morales prend place un an après les événements de Spider-Man et son Season Pass « Une ville qui ne dort jamais ». Toujours entraîné par Peter, Miles lui prête assistance dans le transfert au Raft d’un dangereux criminel sans savoir qui il est… Une entrée en matière à la fois spectaculaire, puissante et redoutable mais vient le premier élément perturbateur de toute bonne histoire qui se respecte. Le début de ce stand-alone débute entre la joie de retrouver notre Spider-Man adoré et une crainte particulière et personnelle.

Une joie aussitôt évacuée par le fait que Spider-Man laisse les clés de la ville à son élève et le charge donc d’être Spider-Man à la place de Spider-Man. Une crainte née aussitôt de ce début, celle de ne pas accrocher à Miles Morales étant donné le fait que je ne l’aimais pas tant que ça dans son comics. Mais ce serait alors balayer d’un revers de main le génie du studio Insomniac Games. J’avais une petite lueur d’espoir avant de me lancer dans ce stand alone, celle de finalement accrocher au personnage. Et Insomniac Games à réussit le tour de force de me faire apprécié le personnage mais aussi de m’y identifier. En étant forcé de prendre les choses en main pour son premier jour tout seul en tant que super héros, Miles va devoir faire face à ses doutes, à ses choix, ses décisions, mais aussi à sa double vie en tant que Spider-Man et Miles Morales…

Jeté dans une lutte entre deux camps, Miles Morales va devoir se surpasser pour protéger la ville mais aussi son quartier. Un scénario très bien écrit, avec une mise en scène toujours aussi classique et efficace propre à Spider-Man par Insomniac. Une histoire qui tient en haleine durant les 6-7 heures qu’elle dure et se finit en apothéose, dans un déluge d’actions et d’émotions. Je ne pensais pas que j’accrocherais autant, mais force est de constater que l’histoire qui nous est racontée dans ce stand-alone tient la route, sa route bien à elle, celle des histoires avec des super héros et des vilains dedans. En bon public que je suis, ça fait mouche et j’en ai tellement redemandé que je l’ai aussitôt relancé dans le NG+ en vue du Platine, que j’ai obtenu quelques heures après.

Outre le scénario principal, Marvel’s Spider-Man Miles Morales nous propose son lot de quêtes secondaires très bien écrites, sa vague de crimes à endiguer, ainsi que son lot de collectibles et de défis, comme dans le Spider Man de 2018. Dit comme cela, je me doute bien que les collectibles, c’est avant tout du remplissage, mais je trouve que le studio réussit à faire passer la pilule à moitié. En effet, que ce soit les défis qui servent d’entraînement à Miles et les collectibles qui se chargent de nous offrir soit des pièces pour améliorer nos gadgets soit pour acheter nos tenues, tout en nous proposant du background à Miles et son histoire, j’ai eu à cœur de faire cette partie en même temps que le scénario et je trouve donc que la partie optionnelle ne fait pas « remplissage » pour juste allonger la durée de vie de façon bête et méchante.

Hayley

Graphiquement parlant, Miles Morales est magnifique, tant dans ses décors, une New York enneigée (qui me rappelle au passage The Division) que dans les expressions du visage des différents personnages que l’on rencontrera, Miles Morales en tête. Techniquement parlant, je n’ai rencontré aucun problèmes techniques, que ce soit des freezes, ou des ralentissements, alors que j’y ai joué en 60 fps durant ma première partie et en 30 fps pour obtenir le Platine. Je n’ai donc rien à reprocher d’un point de vue technique à ce stand alone. Pour tout vous dire, je n’ai pour ainsi dire rien à lui retenir de véritablement négatif. J’ai beau me creuser la tête pour trouver un point négatif, je n’en trouve pas. Parce que je trouve que la recette mise en place pour le 1er épisode est ici maitrisée à la perfection et ne se contente pas de dérouler pour simplement dérouler, mais permet également, lors des combats ou même des phases d’infiltration, de faire différemment, grâce aux gadgets et aux pouvoirs propres à Miles (le fait de se servir de ses pouvoirs d’invisibilité et sa bio électricité en les implantant dans le gameplay, c’est très bien vu !) et ainsi pouvoir renouveler nos stratégies une fois sur le terrain.

Pour finir, j’évoque la durée de vie. J’ai finis une première fois Spider-Man Miles Morales en 20 heures en le faisant à 100%. Puis, pour accomplir le Platine, qui nécessite de refaire une nouvelle partie + en me focalisant uniquement sur le scénario, j’y ai ajouté 6 heures de plus. En étant au maximum dans l’arbre de compétences et les gadgets et en sachant quoi faire et où aller. Je vous laisse tirer les conclusions qui en seront les vôtres. En ce qui me concerne, ça me fait du bien d’avoir un jeu « court » entre deux JV avec de grosses durées de vie et ce stand-alone tombe donc à merveille au niveau du timing. J’aimerais aussi ajouter la chose suivante : si vous avez aimé Marvel’s Spider-Man en 2018, vous aimerez ce stand alone qui n’a que pour seule utilité que de nous faire patienter pour la suite des réjouissances.

Ce que j’ai aimé :

  • Miles Morales/Spider-Man, sublimés autant l’un que l’autre
  • Le personnage de Hayley, personnage sourd et muet, c’est rare dans les JV de nos jours
  • Une excellente version française
  • La bande son, même si je ne suis pas très rap, R&B, je trouve que ça colle parfaitement à l’identité et l’univers de Miles Morales
  • Un scénario mené tambour battant, très bien écrit avec une mise en scène maitrisée
  • Des collectibles « intelligents », offrant du background aux personnages, surtout Miles Morales
  • Si fait à 100%, une durée de vie plus que correcte pour un stand-alone
  • Insomniac Games maîtrise parfaitement son sujet avec ce stand-alone, je suis chaud bouillant pour la suite !
  • Techniquement irréprochable de mon côté

Ce que j’ai moins aimé :

  • Je n’ai pas de point négatif envers ce stand alone !

Son appréciation

Un scénario très bien écrit, une mise en scène spectaculaire, entre action et émotions, Marvel’s Spider-Man Miles Morales fait mouche sur moi. Etant donné que je suis très bon public en terme d’oeuvres de super héros, ma seule attente vis à vis de ce stand alone était que le studio Insomniac Games me fasse changer d’avis sur le personnage de Miles Morales que je n’aimais pas spécialement dans son Comics. Cette exigence particulière fut assouvie durant les 26 heures qu’il m’aura fallu pour décrocher le Platine . La recette entre OW, mission principale, secondaires, collectibles, bases à nettoyer et crimes à endiguer que l’on connaît déjà depuis 2018 est ici utilisée avec brio et sachant le soin et la maîtrise ici à l’œuvre, je n’ai qu’une hâte : retrouver Peter et Miles pour la suite de leurs aventures… Oh que ça va être le feu tout ça !!!

Sa note

*Test et screenshots réalisés à partir d’une version PS5 dématérialisée fournie par PlayStation France, sur PS5.

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