Après Anthem, c’est au tour de The Division 2 de nous proposer une bêta qui s’est tenue du 7 au 11 février, histoire de tester avant sa sortie le 15 mars ce que nous proposeront Massive et Ubisoft. Testée sur PS4 Fat avec du coop et plus particulièrement du PVE.
J’ai effectué cette Bêta en étant à 100% en coop avec mon comparse Robert_Nicolas.
Trois ans après sa sortie, The Division revient pour une suite. Sobrement appelée The Division 2, nous sommes cette fois-ci envoyés à Washington DC, 7 mois après le début de la contamination. Je vous resitue le contexte : dans The Division, un très puissant virus fut propagé à l’aide des billets de banques lors du Black Friday. New York, mais aussi le monde entier tomba donc dans l’anarchie. Néanmoins, le gouvernement avait prévu un scénario de ce genre et déclencha la Directive 51, « activant » des agents dormants, rattachés sous la Division. Ces fameux agents sont le dernier espoir de la société et se battent donc afin de rebâtir ce qui reste. C’est peu ou prou le scénario du 1er qui cachait son scénario et son background dans ses collectibles, laissant le choix aux joueurs de creuser ou de totalement s’en foutre. Pour ma part, je n’ai certes toujours pas apprécié la pratique mais j’ai réellement adoré The Division pour son histoire, son univers et surtout son ambiance dans les rues de New York enneigée et tombée, aux mains de factions de personnes devenues folles ou étant obligées par la situation de survivre coûte que coûte. 7 mois plus tard, nous sommes donc en été et en débarquant à Washington, votre première mission sera de reprendre la Maison Blanche des méchants vilains pas beaux et d’en faire votre QG.
Le contenu de la Bêta Privée
Avant de réellement vous donner mon avis, je vais m’attarder sur le contenu de la bêta. Pour un fichier d’environ 45 GO (ouais quand même), vous aurez deux missions principales (dont la reprise de la White House), trois missions secondaires, du contenu aléatoires dans les rues de Washington, la faction des Hyènes et des True Sons, du loot (armes et équipements vestimentaires), trois compétences (la mine intelligente, la tourelle automatique et le drone volant), une prise de niveau jusqu’au level 7, la possibilité d’aider les gens dans les refuges (soit en leur ramenant du matériel en tout genre, soit en allant buter tout ce qui gène et de revenir en héros), deux quartiers de Washington, une très grosse mission de end game ainsi que la faction Black Tusk avec un personnage de niveau max et une spécialisation à choisir parmi le Survivaliste, Sniper ou Démolisseur ainsi qu’une Dark Zone à l’Est de la carte vous proposant à la fois du PVE et du PVP.
Niveau contenu pur, cette bêta offre de quoi faire pendant les quatre jours que dure cette phase. Si vous avez jouer comme moi au premier épisode, vous serez en territoire connu (même très connu…). Il n’y a réellement rien à redire d’autre que le contenu est plutôt bien pensé afin de vous montrer le plus possible de ce que pourrez faire une fois le jeu sorti en toute tranquillité.
Mon avis sur cette bêta privée
Avant d’aller tirer ce tout qui bouge, la bêta privée nous fait choisir notre personnage. Homme ou femme, il faudra choisir, mais aucune personnalisation à l’horizon. C’est donc par dépit que j’ai dû appuyer plusieurs fois sur la touche de sélection aléatoire, histoire de trouver le personnage le plus potable selon moi. Ensuite, nous sommes direct largués derrière la White House, avec des ennemis sur notre passage histoire de se mettre dans le bain. Niveau gameplay, si vous avez déjà jouer à The Division, les sensations sont identiques et rien n’a vraiment évoluer. Fort heureusement, puisque le gameplay en lui même est toujours aussi bon, ce qui se traduit par le fait que vos réflexes reviendront tout de suite, les miens étant d’ailleurs très affûtés, je n’ai eu aucun souci de ce côté là. On change notre arme avec triangle, d’ailleurs on commence avec une arme de poing avec munition infinie et un fusil d’assaut (dégueulasse au possible en plus), on se plaque contre un élément du décor, on se déplace de couverture en couverture et on bute tout ce qui nous insulte. Rien de bien difficile mais on remarque d’emblée une nouveauté : en effet, au niveau de notre barre de vie, nous avons cette fois-ci une barre d’armure qui protège notre santé, si elle saute, il faudra prier pour ne pas y passer. Mais pas d’inquiétude puisque vous avez des kits de réparations (qui remplacent donc les kits de soins) qui remettront votre armure à fond. D’ailleurs, sachez que le drone volant peut être spécialisé en réparation pour vous mais aussi pour vos coéquipiers et est très pratique pour ne pas dépenser tout de suite vos kit de réparations.
Au niveau de l’IA, les ennemis de la partie de la Bêta oscille entre classicisme et surprise puisque certains viennent au contact, d’autre ne se privent pas pour vous balancer fumigène ou grenade explosive à la gueule quand d’autres se planquent carrément derrière des tourelles automatique. Au passage, mention spéciale à la faction des hyènes, qui, tout seul contre eux, c’est party hard d’entrée de jeu. Organisés, fourbes et très puissants, ils ne se privent pas pour vous foncer dessus en groupe de 3, 4 ou 5 et leur boss se promène au lance grenade, carrément ouais. D’ailleurs, j’ai trouvé que les factions de cette suite sont plus vénères que celui du 1er épisode. Que ce soit les Hyènes qui sont des civils devenus timbrés mais bien organisés, les True Sons qui sont d’anciens de la JTF, ultra bien armés, coordonnés et enfin la Black Tusk qui se battent de la même façon que nous avec plus ou moins les mêmes jouets que nous (ils ont quand même un drone à quatre pattes de la taille d’un putain de clébard !) et qui en fin de partie viendront envahir Washington, niveau difficulté, il n’y a vraiment pas de quoi faire la fine bouche, vraiment.
En ce qui concerne les missions, principales et annexes, pas de réelles nouveautés. On visite toujours des intérieurs, on bute les méchants et on accompli l’objectif dont je vais être cash, mais qui ne m’a pas vraiment intéressé. Très clairement, l’objectif scénaristique de la mission du moment passait en second plan, remplacée par la carotte du loot et de l’expérience. Au passage, il y a toujours les téléphones et les échos à trouver afin de nous dévoiler du background et-ou un bout de scénario mais là encore, j’en avais absolument rien à secouer. Était-ce parce que cette bêta privée est en Version Originale avec sous titres fr ? Je ne pense pas. Chose est-il que le scénario, j’en avais mais absolument rien à secouer. Ça donne envie de ce côté là, croyez moi (c’est de l’ironie NDLR).
Graphiquement et techniquement parlant, avant d’y aller cash, je le rappelle, c’est une Bêta, en soit, je sais parfaitement que tout n’est pas parfait et qu’en soit les problèmes que j’ai rencontrés ne seront peut être pas de la partie au day one (ou pas, je ne sais pas). Mais graphiquement donc, toujours avec le même moteur graphique qui est le moteur Snowdrop qui à servi entre temps pour le second épisode de South Park, hé bien, c’est littéralement une catastrophe. Le mot est fort mais d’un point de vue graphique pur, The Division 2 est moche. Mais vraiment moche. Je ne suis pas non plus de l’école du graphisme de fou avant le reste mais The Division 2 régresse sur bien des points par rapport au premier épisode sorti quand même en 2016 (3 ans !). Du côté de la technique, ici aussi, c’est un naufrage complet. Entre textures qui se chargent avec 4 ans de retard, les visages des pnjs absolument moches, les cheveux qui font (très) peur et les déconnections de serveurs pratiquement toute les demies heures ou presque est assez gênant même si à comparer avec un autre élément qui m’a gêné moi, ce n’est pas si grave que ça. Moi ce qui m’a vraiment emmerdé (désolé de le dire de cette façon), c’est les connections sociales pour jouer en coop. Alors, c’est simple, avec Robert Nicolas, je n’ai jamais pu l’inviter moi même dans ma partie, c’est tout le temps lui qui me rejoignait. Puisqu’à aucun moment, je n’ai trouvé son pseudo dans la liste des amis connectés. C’est absolument pas pratique et ça m’a bien embêté. En soit, ce bordel n’aura duré que la moitié du temps de jeu que j’ai pu consacré à la Bêta. La seconde moitié du temps, consacré à l’exploration de la Dark Zone qui n’aura durée que 35 minutes à peu près, puisque les comportements toxiques des « joueurs » sont toujours de la partie, encouragée même par le système de récompense du jeu. Au passage, sur les quatre tentatives que nous avons tentés pour faire la mission endgame, une seule fois s’est très bien passée, les trois autres fois, nous n’avons même pas réussi à se rejoindre dans un groupe pour accomplir la mission, nous qui voulions tester les trois spécialisation, on repassera… Au passage, le mode photo n’est absolument pas ergonomique et les demandes constantes de backup pour les agents qui se font défoncés dans les rues est assimilable limite à du harcèlement pur et simple. Soit ton Open World, il est solo-PVE, soit il est coop avec du matchmaking, c’est l’un ou l’autre, pas le trou de balle coincé entre deux chaises. Pour finir, un mot sur les maintenances quotidienne de la bêta. Chaque journée de la session de 4 jours, le studio à fait des maintenances serveur au matin. En gros, si par exemple, vous deviez aller bosser l’après midi (ou tout autre raison) et que vous n’aviez que le matin de libre, hé bien, c’était mort pour vous. Bah bravo Massive.
The Division versus The Division 2
Sur cette bêta privée, j’ai dû consacré une bonne dizaine d’heures, juste assez pour ce qu’il y avait à faire. Si je me souviens bien, sur la bêta fermée du 1er opus, j’en avais consacré plus du double. Donc déjà, on peut se poser des questions. Je ne vais pas tourner autour du pot bien longtemps mais j’ai réservé The Division 2 depuis un bout de temps maintenant, il faisait même partie de mon top 3 des JV que j’attendais cette année. Après cette Bêta Privée, je sais que je ne l’achèterais pas « day one ». Je ne dit pas que je fait l’impasse dessus, non. Mais de ce que j’ai joué et vu durant cette Bêta Privée, m’a un peu refroidi. Dans le sens où en effet The Division 2 sera vraiment très bon. Mais très bon par défaut puisqu’on ne peut pas dire qu’il sera mauvais. Là est toute la nuance de mes premières impressions. Le premier The Division m’avait vraiment mis un effet Wow ! durant sa Bêta en 2016. Ici, mis à part l’ambiance de sa Dark Zone, que je ne ferais pas comme le premier, à cause du comportement ultra toxique des « joueurs », The Division 2 n’y arrive tout simplement pas. D’ailleurs, je trouve que cette suite n’a aucune utilité autre que mercantile. En tant qu’oeuvre vidéoludique qui nous raconte une histoire en voulant nous immerger dans un univers post-apocalyptique, je trouve du peu que nous pouvions faire sur cette Bêta que The Division se perd(ra) dans le même piège que Destiny. D’ailleurs, nous ne sommes pas censé incarner à nouveau notre propre agent de la Division ? Pourquoi le studio n’a pas communiqué sur le fait de pouvoir récupérer les données de notre agent du premier opus, tout en le gardant au niveau 30 au lieu de tout nous faire recommencer ? C’est juste une piste de réflexion mais en tant que suite, The Division 2 tombe dans la facilité en pensant avant tout aux joueurs et aux joueuses n’ayant pas fait le 1er épisode. Faire un calibrage de niveau pour celles et ceux qui souhaiteraient reprendre au niveau 30 pour finir au niveau 60 et les autres qui attaque de zéro est si compliqué que ça ?
Avec ses très nombreux souci de graphisme, que je trouve vraiment passable pour rester courtois (pas Thibaut le gardien de but par contre), l’affichage de ses textures qui mettent 5 minutes à se charger correctement et son contenu que je ne trouve pas si fou-fou que ça, je considère que The Division 2 ne mérite pas vraiment que j’y balance le prix maximum conseillé à sa sortie lui préférant même quelque chose d’autre qui me comble pour mon anniversaire… J’ai plus une impression d’avoir une énorme mise à jour, avec une carte inédite, qu’une véritable suite avec un chiffre derrière fait donc que mon énorme attente à pratiquement disparue avec cette Bêta Privée.
Je tiens juste à stipuler avant qu’on vienne me casser les bols de céréales sur le « prix de vente maximum conseillé » que non les exemplaires de vos JV adorés à 40 balles day one en grande surfaces « parce que tu comprend gneu heu escrocmania gneu heu » ne sont pas un prix de référence puisque avant tout utilisé en tant que produit d’appel (hé beh ouais les gars, vous vous faites bolossés au calme…).
Anthem d’un côté, The Division 2 de l’autre. Qui l’emporte avant leur sorties respectives ?
Revenons en arrière, juste avant la Bêta VIP d’un certain Anthem. Je vous resitue un peu le cadre. J’attendais comme un petit fou The Division 2 et j’en avais absolument rien à foutre d’Anthem. Nous sommes maintenant courant février et j’ai annulé ma préco de The Division 2 tout en attendant comme un fifou un fameux Anthem. Pourquoi ? Hé bien parce qu’Anthem est une réelle et très agréable surprise pour moi alors que The Division 2 me laisse vraiment de marbre à sa sortie. Je pense que je patienterais sur Anthem en attendant une baisse de prix importante pour The Division 2.
Vous vous en doutez donc, mais la critique de The Division 2 ne sortira pas en mars mais sortira (bien) plus tard dans l’année. Par contre, le chien robot, on peut l’acheter où ?
Je te rejoins sur certains points, notamment les soucis graphiques. Mais je vais laisser le suspens grandir histoire que tu profites de mon retour perso, qui sortira du coup demain. 🙂
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Je lirais tout ça avec plaisir 🙂
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