Critique de Marvel’s Spider-Man

Sorti le 7 septembre en exclusivité sur PS4, Marvel’s Spider-Man est développé par Insomniac Games, édité par Sony. Il pèse environ 53 GO. Critique et screenshots réalisés à partir d’une version dématérialisée fournie par PlayStation France.

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Depuis 1982, ce n’est pas moins de 36 Jeux Vidéos qui sont sortis, tout supports confondus, mettant en scène le célèbre super héros créé par Stan Lee et Steve Ditko dans les années 60. Avec plus ou moins de réussites, on peut affirmer sans sourciller que le Tisseur de Marvel est le Super héros ayant eu le plus d’adaptation vidéo-ludique au fil des années. Alors que le dernier Jeu Vidéo date de 2014 sur mobile (Spider-Man Unlimited, développé par Gameloft), c’est en 2016 que Sony et Insomniac Games reviennent avec une nouvelle version. Il faudra attendre deux petites années de développement supplémentaires pour voir arriver cette version pour la première fois étiquetée du sceau Marvel, gage, paraît-il, d’excellence.

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Alors âgé de 23 ans, Peter Parker assume son identité civile et son identité secrète depuis maintenant 8 longues années. Réveillé aux aurores par les Forces de l’Ordre, lancées à l’assaut de la Fisk Tower pour arrêter Wilson Fisk alias Kingpin, c’est en enfilant son costume que Peter Parker se rend compte qu’après toute ces années, et la lettre de relance d’un impayé qui se glisse sous sa porte, que la complexité d’une double vie n’est pas toujours évidente tout les jours. Chassant de sa tête cette bien mauvaise nouvelle, qu’il se lance dès lors à l’attaque de la Fisk Tower.

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Un début tonitruant, qui est avant tout un tutoriel pour nous mettre dans le bain certes, mais des débuts comme celui de Marvel’s Spider-Man, j’en veut bien tout les jours. Spectaculaire, mené tambour battant, sans aucune baisse de rythme, j’avoue avoir été sur le cul immédiatement. Pourtant assis sur ma chaise, l’arrestation de Fisk place d’entrée de jeu le constat qu’Insomniac Games n’est pas là pour conter fleurette mais bien pour nous raconter sa version du Tisseur. Pendant une grosse heure, vous alternerez combats et déplacement dans la tour Fisk, jusqu’à parvenir face à lui, offrant alors un combat de boss en deux temps. Ce qui saute aux yeux, c’est qu’en mode normal (trois difficultés vous sont proposés, facile, normale et difficile), Marvel’s Spider-Man n’est pas évident, vraiment. Spider-Man ne se joue pas du tout comme un Batman et d’emblée, il faut comprendre que le super héros doit être en mouvement, partout, tout le temps. Il tire sa véritable force de sa vélocité et de son intelligence, qui se traduit par deux choses : l’occupation de son espace et l’observation de son environnement proche, vous devrez donc en tenir compte.

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Comprenez par là, que si comme moi, vous êtes passés par les 4 opus de la saga Batman Arkham (Rocksteady et Warner Montréal), oubliez vos réflexes. Il faut en apprendre de nouveaux, sinon vous perdrez souvent, puisqu’en face l’IA ne vous fera pas de cadeaux. Certes pas très intelligente, cette IA vise assez bien et n’attend pas que vous vous occupiez d’un ennemi pour vous la mettre par derrière. Il faudra donc être constamment concentré puisque la moindre erreur vous fera perdre pas mal de point de vie. Néanmoins, plus vous ferez de combo, plus votre barre de concentration se remplira. Cette dernière pourra soit vous redonner de la vie, soit vous permettre de faire un super coup, dans une cinématique pleine d’action. Je précise cela dit, que la courbe de progression de Spider-Man, basée sur des éléments de RPG et de trois arbres de compétences fait qu’au bout d’un certain nombre d’heures, la difficulté ressenti s’estompe tout en gardant le piquant des combats. Un petit mot au passage sur cette même IA en infiltration, en restant gentil, sachez que si vous jonglez bien avec vos gadgets, ça passe easy. Et en étant méchant, qu’aucun effort n’a été fait pour pimenter les phases d’infiltration, qui sont hélas trop classiques, sans forcément tomber dans la répétitivité, fort heureusement.

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Après l’arrestation de Fisk, vous vous retrouverez dans le monde ouvert avec l’objectif d’activer les tours radio dans les différents quartiers d’une partie de New York assez vaste et surtout magnifique. L’occasion de se rendre compte de la liberté qu’offre les déplacements de Spider-Man et surtout, chose assez étonnante, de la crédibilité d’une ville pourtant vue maintes et maintes fois dans les films, les séries Tv (rien que les exclusivités Marvel’s Netflix vous permettra d’avoir 4 regards différents sur New York) et les JV (GTA IV et The Division pour ne citer que ces deux là). Même si je n’ai jamais été à New York en vrai, je reconnait sans problème la ville, retranscrite avec une très grande fidélité mais aussi avec un regard nouveau. Un Open World vivant, bourré de détails et assez étonnant dans sa retranscription, traduisant dès lors un plaisir de tout les instants pour s’y promener, planer entre les buildings ou en rase motte au dessus du trafic autoroutier, histoire soit de se rendre vers la prochaine mission de l’histoire ou les activités annexes, entre collectibles, missions secondaires et les autres réjouissances du titre.

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D’ailleurs, concentrons nous sur le contenu annexe. Histoire de « tout » faire en parallèle du scénario, j’ai donc varié mes plaisirs entre les collectibles, les tours à activer, les crimes dans les quartiers, les bases de Fisk et les bases des autres faction, les missions secondaires et ainsi de suite. En ce qui concerne les collectibles, entre la traque de Black Cat qui tease le contenu qui arrive en dlc, les sacs à dos qui vous raconte le passé de Peter (avec quand même son lot d’easter egg bien placés), les pigeons à pourchasser, les photos des immeubles iconiques de la ville, les stations de recherches d’Oscorp, les crimes par quartiers et ainsi de suite, le contenu annexe de Marvel’s Spider-Man est assez complet même si il y a une petite couilles dans le potage de légumes (vous verrez ça plus bas), puisque c’est un réel plaisir que de prendre le temps de laisser l’histoire de côté pour se promener dans New York. Néanmoins, j’aurais aimé que la ville soit plus grande qu’elle ne l’est, pas que je trouve l’Open World (trop) petit mais j’aurais aimé un ou deux quartiers de plus, histoire d’avoir un OW un poil plus grand qu’il ne l’est actuellement, surtout si ça pouvait apporter un peu plus d’événements aléatoire au niveau des crimes, juste pour le plaisir de venir en aide aux citoyens de la Grosse Pomme.

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Le scénario de ce Marvel’s Spider-Man nous raconte donc qu’à la suite de l’arrestation de Fisk, une nouvelle faction va non seulement prendre le pouvoir de la ville, mais qu’elle va le faire de la pire des manières. En soit, le jeu prend tout son temps, alterne les moments avec Spider-Man et la vie civile de Peter, sa relation compliquée avec Mary Jane, son travail mouvementé et sa vie quotidienne, elle aussi pas toujours heureuse. La narration se veut maîtrisée, intelligente et surtout d’une exceptionnelle écriture. Puis arrive un moment dans le scénario, à la fin de l’acte 1, qui me marque et qui lance véritablement une histoire totalement inédite et qui, sur le moment, m’aura quand même touché, quand bien même, je ne suis pas américain. Inutile de spoil, si vous avez l’intention d’y jouer, vous comprendrez par vous même (ou pas, je ne sais pas en fait). Par la suite, le scénario sera mené tambour battant entre rebondissement et situation dramatique qu’on sait forcément arrivera à un moment ou un autre. A partir de l’acte 2 donc, c’est simple, si vous enchaînez les missions principales, vous vous rendrez compte que le rythme alterne les moments avec Peter, moment plutôt calme et ceux avec Spider-Man dans un déluge d’action non stop, jusqu’à une fin absolument grandiose en terme d’écriture dans les dialogues que dans les situations. En soit, la seconde partie de Marvel’s Spider-Man se veut audacieuse dans le sens où elle est nettement au dessus qualitativement parlant. Bref, clairement, le rythme est pour moi, tout simplement parfait.

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Néanmoins, je ne m’attendais pas à autant de générosité dans le scénario. Certains le compareront avec le travail de Rocksteady et sa saga Batman Arkham, pour ma part, je me refuse à la comparaison. Néanmoins, celle avec les films Spider-Man, surtout la dernière version avec Tom Holland dans le rôle, est celle que j’envisage. En soit, l’aventure vidéo-ludique de ce Spider-man est nettement au dessus de celle du film. Plus mâture, plus « adulte », l’aventure ici contée est écrite avec respect de son personnage, de son univers et de ses fans. En soit, Insomniac Games à franchi un palier et rejoint le club fermé de ces studios qui ont compris l’initiative de Naughty Dog et son The Last Of Us en 2013. Inutile de comparer avec God Of War sorti cette année, mais le scénario de Marvel’s Spider-Man surprend en bien, quand bien même nous parlons avant tout d’un blockbuster vidéo-ludique. Donc, clairement, la partie scénario de Marvel’s Spider-Man est la meilleure partie, celle que je retiens le plus, même si il y a d’autres qualités à côté… Mais aussi des défauts que je trouve dommageable en 2018.

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Mis à part un scénario surprenant de (très bonne) qualité, ce Spider-Man à la bonne idée d’offrir une crédibilité à son enrobage. Tout d’abord, les activités annexes sont essentielles si vous souhaitez vous payer de nouvelles tenues, acquérir des mods vous permettant entre autre de réduire les dégâts des armes à feu ou renforcer vos gadgets, histoire qu’ils vous aident carrément mieux lors des bastons (et croyez moi, il faudra apprendre très tôt à vous en servir, ils deviendront décisifs). C’est carré, maîtrisé et surtout très facile de compréhension. Il y a également une feature que j’adore, c’est le compte Twitter de Spider-Man.

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Certes, vous ne pouvez rien écrire dessus, mais lire les tweets des gens est parfois assez amusants. Certains penseront que c’est inutile, pour ma part, je trouve que c’est une assez bonne idée en soit, offrant une fois de plus, une petite dose d’immersion supplémentaire. Je vais aussi ajouter les interventions de J. Jonah Jameson, l’ancien boss du Daily Bugle, qui ne manque jamais une occasion de déclarer son amour grandissant envers le Tisseur. Je finis avec la multitude de références ou d’easter egg. Marvel’s Spider-Man en regorge et plus j’en trouve, plus je me dit qu’une oeuvre est avant tout réussie à partir du moment où elle connait son existence dans la Pop Culture moderne. En soit, le club très fermé de ces oeuvres est grand ouvert pour le dernier né du studio de Sunset Overdrive.

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Toujours du côté des qualités et très loin du scandale des névrosés de la vie quotidienne sur un pseudo « downgrade », je ne vais pas écrire 3 paragraphes sur les graphismes de Marvel’s Spider-Man. Il est donc absolument magnifique, de jour comme de nuit, les effets de lumières, surtout quand le soleil s’apprête à tomber, offre des moments de pur bonheur visuel. La vision du studio sur New York offre à cette dernière un visage assez nouveau, chose étonnante puisqu’elle s’est vu reproduite un bon paquet de fois depuis ces dernières années dans les Jeux Vidéo. De plus, le mode photo sorti dès la première mise à jour du titre est devenu direct mon meilleur ami, puisque toujours prêt à me permettre de capturer des screenshots vraiment superbes. Bref, la partie graphique du titre inscrit ce dernier parmi le haut du panier de cette année, sans sourciller et sans bugs importants (comprenez par là, que j’ai eu un ou deux bugs mineurs n’entachant pas mon plaisir de jeu) de mon côté.

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Parlons des choses entachant mon expérience sur Marvel’s Spider-Man qui à de très grosses qualités indéniables, dont son excellente écriture, son Open World surprenant de crédibilité et ses magnifiques graphismes, mais qui à aussi des défauts comme n’importe quel JV avant, pendant et après lui. Tout d’abord, il faut préciser que je n’ai rien contre les Versions Françaises (au contraire même !), mais celle de Spider-Man est imposée. Je n’ai rien contre l’excellent doublage VF qui se paye le grand luxe de se localiser avec grande intelligence (de multiples références à nos émissions TV sont ainsi faites, comme par exemple celle sur les Inconnus, oui rien que ça) et je n’ai rien contre Donald Reignoux, qui double de fort belle manière Peter Parker mais le fait de l’imposer est pour moi un des premiers gros défauts de ce Spider-Man.

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Par ailleurs, Spider-Man n’a pas de cycle jour nuit ni de cycle météorologique comme tout bon Open World qui se respecterait en temps normal. Certes, le studio explique cette particularité par la narration se passant sur un quelques semaines de temps, le fait de faire défiler les jours et les nuits casserait donc cette justification scénaristique. Mais quand même, quand on voit à quel point ce New York est crédible et vivant, je regrette vraiment cette décision. Il y a aussi le fait que plus j’avançais dans Spider-Man moins je supportais l’humour de ce dernier, plus spécialement dans les combats.

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Je comprend que le personnage ait besoin de ça pour évacuer son stress, d’ailleurs je fais pareil de mon côté, mais quand on à 10 ennemis à gérer avec boucliers, lance roquettes, arme à feu et gros loubards qui se coordonnent pour démonter du Tisseur et que ça part en cacahuète, la concentration en prend un léger coup quand ce dernier balance une réplique assez lourdingue. L’écriture du personnage est certes respectueuse mais il faut avouer que parfois la tête à rire ne se prête pas à des combats qui peuvent vite partir en sucette pour notre araignée sympa du quartier, surtout quand vous avez la caméra qui peut potentiellement avoir envie de vous embêter, ce qui arrive assez souvent dans les missions principales après l’acte 1.

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Pour finir, un mot sur la durée de vie du titre. Il faut savoir que Marvel’s Spider-Man ne vous renseignera pas sur votre temps de jeu et que la statistique de complétion vous renseignera encore moins sur votre avancée dans le scénario puisque c’est un taux de complétion globale. J’estime donc avoir consacré entre 30 à 40 heures pour Spider-Man peut être même un tout petit peu plus), en faisant les collectibles, en me promenant beaucoup et surtout en jouant normalement, sans rusher comme une machine dénuée de sentiments. Au passage, j’ai aussi décrocher le fameux platine, sans forcément chercher à l’avoir, mais plutôt en jouant comme d’habitude. Bref, j’ai profité normalement du jeu en lui consacrant du temps comme n’importe quel autre JV. Je n’ai jamais ressenti la moindre redite que ce soit ni la moindre répétitivité inhérent au genre. Néanmoins, Marvel’s Spider-Man tombe dans un petit piège bien familier des Open World : les défis d’un certain personnage précis qui vous demandera de remplir des défis sur 4 thèmes (combat, infiltration, course de checkpoint et neutralisation de bombes chronométrée).

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Pour moi, cette feature du titre lui tire une chevrotine dans les deux pieds, arrachant les deux jambes au passage dans un fracas d’os brisés. Il aurait été intéressant qu’Insomniac Games propose quelque chose d’autre, surtout qu’après avoir fait tout les défis, un combat de boss vous attendra. Si vraiment la finalité de ces défis était d’offrir une petite baston mano à mano, il aurait été intéressant d’en faire une série de missions secondaires avec des phases de combat et d’infiltration au lieu de tirer le tout sur 1h-1h30 environ (si vous enchaînez les défis sans rien faire d’autre entre deux). Pour moi, ces défis en particulier fait un peu mal au titre. Puisque d’un côté, nous avons une oeuvre d’une écriture mâture et adulte mais d’un autre côté, cette impression que le jeu tire légèrement sur la longueur, histoire de grappiller un peu de durée de vie supplémentaire alors qu’il aurait très bien pu s’en passer puisque déjà bien consistant comme il le faut.

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Ce que j’ai aimé :

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  • Le scénario, relativement bien écrit et mené tambour battant jusqu’à une fin absolument grandiose et marquante
  • Peter Parker et Spider-Man, sublimés autant l’un que l’autre
  • Le personnage de Silver Sable, absolument magnifique et badass comme je les aime
  • Mary Jane, à partir de la seconde moitié du scénario et jusqu’à la fin
  • Une certaine phase d’infiltration conjointe avec Spider-Man et un autre personnage, très grand moment pour moi
  • Une ville de New York vu d’un oeil nouveau et assez vivante
  • Le Mode Photo, cet ami qui ne vous veut que du bien
  • Une sensation de liberté quand on se promène
  • L’IA dans les phases de combat, agressive comme pas permis, elle ne lâche rien et surtout vous force à être en mouvement en permanence
  • La foultitude de références et d’easter egg
  • Une solide durée de vie
  • Le fait de pouvoir (re)distribuer le pouvoir d’un costume vers un autre

Ce que j’ai moins aimé :

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  • L’attitude de Mary Jane au début de l’aventure
  • Les interventions de Jameson, assez lourdingue vers la fin de l’aventure
  • Les défis d’un certain personnage, c’est toujours autant non qu’à l’époque de Batman Arkham Knight
  • L’IA dans les phases d’infiltration, carrément à l’ouest la pauvre
  • La caméra qui part aux confins de l’univers parfois
  • Pas de cycle météo ni de cycle jour/nuit
  • Mis à part les tenues du film Homecoming et dans Avengers Infinity War, j’ai pas été « éblouis » plus que ça par la grosse garde robe de tenues proposées (j’ai laissé la nouvelle tenue par défaut jusqu’à la fin)
  • Le fait de teasé le DLC sur Black Cat, c’est pas très fin tout ça

Verdict

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Tout n’est pas parfait certes, mais il aura fallu attendre 2018 et Insomniac Games pour que le personnage de l’écurie Marvel ait enfin son adaptation vidéo-ludique de (très haute) qualité. Marvel’s Spider-Man n’est pas qu’un JV de plus avec un super héros dedans, ce qu’il aurait pu être sans problème. Mais cette adaptation est plus que ça pour moi. Les propos tenus font écho chez moi à un point que je n’aurais pas cru de prime abord. Marvel’s Spider-Man profite de son statut de AAA pour questionner le héros que nous avons toute et tous en nous et nous fait prendre conscience qu’être un héros implique de très grandes responsabilités. A quand la suite Insomniac Games ?

*Critique et screenshots réalisés à partir d’une Version PS4 dématérialisée fournie par PlayStation France et Julien Bourey que je remercie énormément ❤

THE Bonux de la mort qui vend ton hamster de compét’ :

Ce n’est pas fini Jackie ! Ahem. En parallèle de l’écriture de la critique, j’avais pour idée de vous faire participer à un « petit » jeu sympa. L’idée était de résumer votre « voyage » vidéo-ludique dans le New York d’Insomniac Games avec minimum trois photos et maximum 8 photos. Malheureusement, on va dire que c’est souvent les pires idées qui sont le mieux retenues et les bonnes oubliées… Bref, vous n’êtes que trois à avoir voulu jouer le jeu donc je remercie mes trois volontaires et plutôt que d’en faire un article à part comme il était prévu, je vous présente leurs photos, qui représente pour eux leur voyage touristique 🙂 J’avais aussi prévu une sorte de scénarisation de vos screenshots mais durant l’écriture, je me suis rendu compte que l’humour employé pouvait ne pas convenir à tout le monde, du coup, j’ai abandonné la seconde partie de l’idée.

Michaël Lebas (Facebook)

@Pikabsynthe (Twitter)

@baudalex (Twitter)

10 réflexions sur “Critique de Marvel’s Spider-Man

      1. C’est gentil mais tu sais, les remises en question, les doutes, toussa, en ce moment c’est monnaie courante chez moi XD

        Aimé par 1 personne

  1. Vraiment sympa ton test de Spidey et bien objectif sur les bons et moins bon points du jeu. Je partage absolument ton avis sur le jeu, j’ai adoré le jeu pour sa qualité visuelle, son immersion mais j’ai moins accroché aux quêtes annexes à rallonge et les phases d infiltration avec une IA à la ramasse.

    Les photos des joueurs à la fin sont vraiment une bonne idée et bien présentée donc content d avoir pu y participer.

    Bonne et longue continuation mon ami 😉

    Aimé par 1 personne

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