Critique de Need For Speed Payback

Deux ans ont passés alors que le studio Ghost Games avait rebooté la saga fana de vitesse (critique ici). Nous sommes en 2017 et Payback, de son petit nom, second épisode du studio, à pour charge de nous emmener dans une Las Vegas fictive afin de se débarrasser d’un cartel pas gentil et tout méchant. Oui mais comment faire les choses quand d’emblée, tout le monde t’a déjà rangé dans une case et juger avant même d’avoir fait tes preuves ?

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Rassurez vous, je ne spoil absolument rien sur la partie scénario de ce NFS Payback. Je me suis avant tout concentré sur le solo car fuck les modes multi en globalité.

Quand c’est papa Vin Diesel qui te raconte une histoire avant de faire dodo

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On oublie les prises de vue en FPS avec de vrais acteurs, on part à Fortune Valley où nous suivons un trio que tout oppose, sauf bien évidemment un amour commun pour les courses de rues illégales. Tyler, Jess et Mac tombent dans un piège fomenté par Lina Navarro (à savoir qu’elle est incarnée par l’actrice Dominique Tipper, révélée par la série The Expanse, que je vous recommande fortement au passage), Lieutenant du Clan, une sorte de cartel local ayant la main mise sur la ville entière. Courses, politique et même les flics sont contrôlés par ce groupe obscur. Dispersés et contraints de se cacher, le trio se réunira quelques mois plus tard et se lancera dans une vengeance dont les conséquences les dépasseront… Un scénario de circonstance, classique et qui ne surprend jamais puisque les thèmes abordés sont éculés maintes et maintes fois dans le cinéma ou les Jeux Vidéos. Mais en ce qui me concerne, la saga n’a jamais tiré sa force des histoires qu’elle nous raconte depuis des années. Tout se laisse suivre mais ça s’arrête là. Pas de quoi non plus me faire dire que ce nouvel opus est bête comme ses pieds cela dit puisque la partie scénario se laisse suivre, rien de plus, rien de moins.

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Paye ton retour, j’ai besoin de vitesse

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Pour se débarrasser des vilains méchants pas gentils, il faudra avant tout affronter les ligues de la ville. Chacune de ces ligues est spécialiste d’une discipline comme la course, le drift, le off road et le drag. Pour se faire, il faudra donc préparer une voiture avec une spécialité bien précise. De ce fait, c’est là que le trio de personnages prend tout son sens. Tyler est le pro des courses traditionnelles et des drag, Mac s’occupe du drift et du off road et enfin Jess s’occupe de toute la partie « course à la transporteur la série ». D’ailleurs, cette partie tout particulière avec Jess mérite vraiment le détour puisque c’est grâce à elle que le scénario est détaillé et expliqué. Ce qui a d’intéressant, au passage, c’est que ce trio gagne en personnalité puisque, que ce soit en mode libre ou durant les courses, il leur arrive de commenter l’action. Pour certains, les dialogues sont creux et vides mais ça permet de construire un trio avec un semblant de crédibilité. En ce sens, j’ai un faible pour Tyler avec qui j’ai beaucoup en commun. Là encore, on n’attend pas un Need For Speed pour ce genre de choses mais ça apporte de la consistance, un background même. Bref, ce trio va donc devoir gagner des courses jusqu’à atteindre LA course mythique du secteur, l’Outlaw’s Rush. Avant d’y parvenir, la route sera longue et semée d’embûches mais aussi de missions scénarisées que n’aurait pas reniée Michael Bay. Ces fameuses missions sont des occasions pour Need For Speed Payback de vous jeter dans des situations ultra spectaculaires comme le braquage d’un camion sur une autoroute au volant d’une Mustang GT. Des moments très Fast And Furious, menés tambour battant, servant de fin de chapitre avant tout mais chargés d’action. A savoir qu’il y a cinq chapitres avec les ligues street et les missions de Jess à effectuer pour débloquer une grosse mission bien spectaculaire.

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Broum broum méééééé méééé méééééé hééééé

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Côté gameplay, NFS Payback n’oublie pas qu’il est avant tout un JV de courses arcade. En soit, le comportement des voitures est avant tout pour favoriser le caractère accessible du titre mais qui dit accessible ne dit pas forcément simpliste. Que vous y jouiez en facile, normal ou difficile, il vous faudra quand même vous investir un minimum avant, pendant et après les courses (il y a même une histoire de pari sur vos courses que je vous laisse découvrir en direct). Que ce soit pour les performances des voitures (j’y reviendrais plus bas) ou même pour la recherche d’épaves, il faut s’investir un peu dans ce NFS Payback et si la sauce prend, vous ne compterez plus vos heures. De plus, sachez que dans le mode libre, à l’instar d’un certain The Crew, qu’il y a des petits défis à réaliser comme être flashé à une certaine vitesse, maintenir sa vitesse sur une certaine distance ou atteindre un certain score de drift. Une victoire vous permettra de gagner des cargaisons (la encore, j’y reviendrais plus bas) au bout d’un certain nombre d’étoiles. En plus de ces petits défis, il y a aussi des collectibles comme les jetons de pokers, les panneaux à défoncer et les épaves à récupérer. Cinq pièces pour cinq épaves, qui vous permettront donc de récupérer cinq voitures gratuites à retaper par derrière. Du contenu, ça, en tout cas, il y en a messieurs dames. Y compris dans l’éditeur de personnalisation, qui se permet d’être tellement complet que seul votre imagination pourra vous freiner dans la personnalisation de la voiture de vos rêves.

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Une oeuvre vidéo-ludique qui ose, c’est forcément une oeuvre vidéo-ludique de merde en 2017, non ?

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D’habitude, un Need For Speed nous a toujours pousser à farmer les courses pour l’argent afin d’acheter non seulement la bagnole de nos rêves virtuels, mais aussi pour lui prendre tout ce dont elle avait besoin pour être la terreur des courses illégales. En 2017, on farme toujours, pour la même finalité, mais plus dans le même but. A chaque fois que vous gagnez une course dans ce NFS Payback, vous avez le choix de choisir une speedcard sur trois possibles. Vous obtenez par derrière une carte qui augmente les performances (ou non si vous n’avez pas de chance) de votre voiture, lui conférant du coup un niveau. Dans ce sens, un petit cercle se met en place. Pour disputer une course, il faut un niveau précis, qu’il faut faire atteindre à sa voiture grâce à ces fameuses speedcard. Un choix s’offre à nous : refaire une course déjà faite, histoire de maximiser le système en place (de plus, c’est tout bénef, argent comme speedcard) ou aller au Tune in Shop, le lieu où on peut acheter carrément les speedcards que nous souhaitons ou échanger contre des jetons (trois speedcard échangées équivaut à un jeton, il faut trois jetons pour faire un tirage) afin de tirer au sort une de ces fameuses cartes sur un système de machines à sous aléatoire (au passage, j’en ai toujours eu pour mes jetons et même plus encore, donc cette fameuse machine à sous ne se fout pas du tout de vous). Ce système de speedcard remplace donc l’ancien système qui nous obligeait à farmer durant des heures afin de réunir assez d’argent pour acheter le moteur, les freins et ainsi de suite. Il faut également rappeler que l’argent virtuel sert avant tout pour s’acheter les voitures (et c’est pas donné), acheter les garages (seulement trois garages à acheter pour à peu près 100 000 dollars le tout) et aussi pour les éléments de personnalisation des voitures. De plus, les fameuses micro-transactions ou cargaisons sont totalement optionnelles puisqu’il s’agit avant tout de cosmétiques, de sommes d’argent ou de jetons. Par rapport à ce que j’ai pu lire à droite et à gauche, il y a quand même pas mal d’hypocrisie parmi les « joueurs » ainsi que les « pro » dans les diverses rédactions de Jeux Vdéo qui auraient tester le jeu, puisqu’il faut savoir qu’à chaque fois qu’on gagne un rang de réputation, qu’à chaque fois que l’on décroche 50 étoiles dans les défis libre et qu’on accompli un défi quotidien, c’est alors qu’on gagne une cargaison basique (en l’espace de deux heures de jeu, sans forcer, j’ai taper 6 cargaisons basique, oui rien que ça) et que seul les cargaisons premium peuvent être obtenus contre de l’argent, c’est quand même singulier de jeter de l’essence à un jeu dont ses micro transactions sont totalement OPTIONNELLES. D’ailleurs, qui va venir pleurer pour un putain de klaxon de camion ou une couleur de nitro spécifique ? A ce que je sache, mis à part pour l’esthétique ou la frime, on peut très bien s’en passer non ? Oui, je reconnait volontiers que le système de speedcard, dans sa finalité et sa pratique, puisque basé sur la chance, est assez maladroit et un peu répétitif (d’ailleurs, à mon avis, l’ancien système aurait dû être conservé et réserver ces fameuses speedcard à des bonus tel qu’une plus grande vitesse, barre de nitro et c’est tout) mais de tout temps, cette fameuse répétitivité à toujours fait partie de la saga. Oui c’est nul de devoir trimer et donc d’être obligé de farmer pour pourvoir être compétitif face à l’IA, mais il parait qu’on n’a jamais rien eu sans rien… Donc à un moment, il faut savoir ce qu’on veut : tout, tout de suite et se dire que finalement, c’est un beau jeu de merde simpliste ou être fier de soi après s’être donné du mal durant les deux dernières heures afin de se surpasser dans ce beau jeu de merde qui exige de nous que nous nous impliquions fortement ? Vous la décelez cette ironie n’est-ce pas ? C’est normal puisque cette situation m’exaspère de plus en plus pour tout vous dire. Oui en effet, Need For Speed Payback à voulu faire dans la nouveauté mais de façon maladroite. Mais il était voué à échouer. Avant même de vouloir vous prouver qu’il pouvait être divertissant, NFS Payback n’avait aucune chance de prouver quoi que ce soit puisque déjà rangé dans une case, catalogué. La faute aux pseudo joueurs, aux pseudo journalistes qui lui ont surement consacré une petite dizaine d’heures tout au plus et hop, poubelle. C’est sûr qu’avec un traitement pareil, on va encore se plaindre que les studios ferment les uns après les autres… Pour finir, il est étonnant d’observer qu’un autre JV d’EA, un certain Star Wars Battlefront II fait quand même bien pire et qu’il reçoit un bien meilleur traitement de la part de tout le monde. Non décidément, cette année est chargée en terme d’hypocrisie pure, ne changeons surtout rien.

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Alors ? Elle farme bien ta caisse, à fond et en force ?

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Pour chaque course, vous avez un niveau de recommandation, avec le niveau de votre voiture actuelle à côté. Mais en mode normal, il m’est arrivé de ne pas suivre cette recommandation et d’y aller, parfois avec 20 niveau en dessous, et de réussir mes courses. Vous n’êtes pas « obligés » de suivre le niveau recommandé, le tout est de savoir bien joué. Parce que oui, il arrive que le niveau grimpe d’un coup d’un seul, parfois avec 50 niveau d’un coup direct (ça arrive au début du dernier chapitre où toute les épreuves commencent au niveau 310, alors que vos voitures sont pratiquement à 40 niveau de moins si vous jouez normalement) mais quand ça vous arrive, enfin de mon expérience personnelle, alors il faut vous dire que votre voiture actuelle n’est plus assez puissante et qu’il est temps d’en changer. J’ai réussi à avancer dans le jeu jusqu’à la fin du chapitre 4 où je me suis rendu compte que ma Buick, voiture de course de départ, devait laisser la place à une voiture plus puissante et plus à même de me faire réussir. En vous y prenant bien, à ce stade là, vous devriez avoir plus de 400 000 dollars à utiliser, soit largement assez pour renouveler votre garage entier, dans toute les spécialités (de toute façon, il faut bien vous dire que toute vos voitures de base sont bloquées au niveau 299 et qu’à un moment, vous serez obligés de renouveler votre garage). Après tout ça, le défaut vient qu’il faut à nouveau refaire le schéma de personnalisation au niveau des speedcard, ce qui est l’un des points négatifs de ce NFS Payback. Oui en effet, il faut farmer un peu plus qu’avant et ce gros défaut de la saga à été accentuer. Mais il n’y a aucune micro-transaction qui viendront vous aider, il faudra prendre votre courage à deux mains pour renouveler votre garage. C’est long mais avec beaucoup de patience, c’est juste quelques heures qui passent vite.

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Tout le monde à des défauts, mais certains prennent pour la garnison entière…

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Need For Speed Payback n’est pas exempt de défauts comme ce fameux système de speedcard mais ce n’est pas ce qui me gène le plus. Ce sont les flics qui me fait dire que cet opus aurait pu peut être se démarquer de ses grands frères. Déjà, ils sont absents du mode libre, ne cherchez pas, lors de vos promenades, vous ne les aurez pas sur le dos. Mais quand ils sont à votre troudballe, dans les missions spécifiques, c’est une véritable plaie et encore je reste poli. Je cite une certaine mission avec Jess qui doit aller d’un point A à un point B, en course poursuite avec les flics donc, et qui se retrouve à se farcir une voiture qui à la technologie du coupe circuit (sorte d’IEM). Je vous avoue, au regard de la relative facilité de l’ensemble des courses, que cette mission bien précise fut un calvaire pour moi. Pour tout vous dire, j’ai jamais vu un tel pic de difficulté atteint aussi vite par un JV. Vous aurez bien besoin de votre chance sur ce coup là, croyez moi. Alors oui, les flics sont absents du mode libre mais se montre intraitable quand vous les avez aux fesses. En groupe de 2 ou 3 voitures plus une avec une IEM chargée, hélico, herse, barrage, Rhino aussi. Les flics vous mettront une misère inqualifiable. Certains diront que c’est un point fort, mais pour ma part, j’ai trouvé cette Police vraiment chiante. Après, oui Need For Speed Payback est répétitif, en effet, dans un jeu de courses, vous ne faites que des courses, à aucun moment, vous ne serez sur un terrain de foot pour y faire un match. Donc oui, faites attention avant d’acheter cet opus, je ne voudrais pas vous induire en erreur…

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Fortune Valley, la belle de jour (et de nuit)

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Dans l’opus de 2015, où nous n’étions cantonné qu’à la période nocturne, ici nous avons un cycle jour/nuit et je vous avoue que le moteur Frostbite nous en met plein les yeux. Sans non plus être une claque graphique en terme de technique pure et dure, Need For Speed Payback se sert de ses graphismes pour « surfer » sur la beauté de l’instant. En fin de journée, sur l’autoroute, vous voyez le soleil se couché tout doucement dans un ballet de couleurs chaudes. Ce genre de scènes fait partie de ces moments de pure beauté que le jeu à sous le capot. Alors oui, NFS Payback n’est pas le jeu le plus beau techniquement parlant mais en terme d’esthétique et de « magie », Ghost Games assure le « show ». Combien de fois, le mode photo m’a dit « hey regarde, il est beau ce panorama non ? Allez, prend le temps de l’immortaliser bro' ». Après un petit patch day one (moins de 2 go), le jeu est propre, peut être un ou deux bugs ici ou là mais rien de bien grave. Le gameplay se veut arcade et accessible mais assez pointu par moment. Quand à la bande son, l’Original Soundtrack de Need For Speed Payback se veut éclectique. Du rock, de l’électro, du rap, tout les genres ou presque sont représentés et joue avant tout à offrir à cet opus une personnalité. On aime ou pas, moi même je ne suis pas fan du rap en temps normal mais les morceaux choisis l’ont été avec soin et souci du détail.

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Verdict

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Jeté en pâture d’une vindicte populaire qui le condamne sur place, Need For Speed Payback ne fait rien pour faire changer d’avis sur son compte. Non seulement il ne révolutionne rien dans les jeux de courses mais il ne se révolutionne pas du tout au sein de sa propre saga. Maladroit, surtout dans son concept de speedcard mais aussi dans des erreurs incompréhensible comme l’absence des flics en mode libre, Need For Speed Payback se montre quand même attach(i)ant durant mes plus de trente heures dessus. Fun, beau, camarade de virée dans une cité du vice fictive, NFS Payback n’est ni un jeu de merde, ni un jeu exceptionnel. Dans une moyenne plutôt haute, un bon jeu de courses mais certainement le dernier JV du studio et le dernier Need For Speed pour très longtemps.

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Les +

  • La ville de Fortune Valley, belle et rebelle
  • Graphiquement, c’est plutôt beau (sans être une claque graphique)
  • L’éditeur de personnalisation, ultra complet de chez complet
  • Les cinq épaves à récupérer, j’aime bien cette idée
  • Le mode photo
  • La bande son, variée et plutôt cool
  • Une grosse durée de vie si on se prend au jeu (badum tsss)
  • N’est pas aussi catastrophique que « ça ». Encore une fois, l’avis général se permet beaucoup de « liberté » en violant la nôtre…

Les –

  • L’absence des flics en mode libre est une occasion pour eux d’être méga chiants dans les missions où ils sont à votre derrière
  • Un scénario bateau, toujours LA tradition de la saga
  • Les speedcards, système maladroit et casse gueule
  • Le début du chapitre 5, faut renouveler votre garage et farmer les enfants !
  • J’aurais bien aimer la présence de la Pontiac Firebird Trans Am de 1982
  • Certainement le jeu qui scellera le destin du studio Ghost Games.

Son appréciation

Un nouvel opus qui fait faire du surplace à sa saga et au genre à qui il appartient mais Need For Speed Payback n’est pas tant le jeu de merde que j’ai pu lire partout. Fun, plutôt addictif par moment et avec une bande son plutôt cool. Mis à part le prix à son achat, je n’ai pas eu besoin de repasser à la caisse derrière pour l’accomplir du début jusqu’à la fin (c’est dingue que je doit écrire ça de façon claire et précise en 2017 !). Certainement le dernier jeu du très jeune studio Ghost Games cela dit…

*Critique et screenshots réalisés sur une version PS4 commerciale, achetée par mes soins.

 

6 réflexions sur “Critique de Need For Speed Payback

  1. Globalement je suis d’accord avec toi, même si je n’ai pas senti le pic de difficulté que tu as recensé sur la mission des flics (mais quelle dommage qu’ils ne soient pas présents en mode libre autrement que via les caisses à ramasser).
    Mes points de désaccord sont sur les personnages, la seule qui tiens à peu près la route c’est Jess, simplement parce qu’elle est la plus taciturne.. Même Navarro est une caricature sans profondeur. Quant à leurs « interactions » je les trouve non seulement inutile mais bien trop régulière.
    Par contre je te rejoins sur le reste, il a repris des bonnes idées d’autres jeux comme les épaves (seulement 5 ? ), les activités annexes comme dans Forza Horizon ou The Crew et le concept de loot. Dans The Crew (qui est le premier à avoir ajouté un élément de ce type dans un jeu de caisse) il y a avait un loot potentiel pour les 3 premières places dans chaque course (loot de qualité bronze, argent ou or), dans NFS payback c’est plus restrictif car seule la première place permet d’avoir une speedcard. C’est un choix qui peut être frustrant pour des joueurs qui sont moins « bon » que toi ^^

    Mais bon, cela reste un jeu sympa à jouer et je suis certain que, contrairement à ce que tu annonce, ce ne sera pas la fin de ghost games. Quant à NFS, je suis moins serein (malheureusement)

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    1. J’avais oublié cette particularité pour The Crew (que j’adore grâce à son immense OW). Après, je suis de plus en plus pessimiste, je l’admet volontiers 🙂

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  2. « Pour finir, il est étonnant d’observer qu’un autre JV d’EA, un certain Star Wars Battlefront II fait quand même bien pire et qu’il reçoit un bien meilleur traitement de la part de tout le monde. » Je ne suis pas d’accord quand je lis cette phrase. D’un point de vue totalement extérieur étant donné que je ne touche à aucune des deux licences, je peux te dire que j’ai bien plus entendu Star Wars se faire descendre que Need for Speed, à tel point qu’EA a été obligé de réagir face au mécontentement des joueurs.

    En tout cas je dois avouer qu’à un moment j’ai failli me laisser tenter par cet opus (sachant que je n’ai jamais touché à aucun jeu de cette licence hormis Most Wanted sur Gameboy) parce que la personnalisation des voitures et le côté cinématographique me faisaient de l’oeil. Mais c’était avant que je ne regarde un peu de gameplay qui m’a totalement dissuadé de le faire parce que ça ne semble définitivement pas être mon genre de jeu.

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    1. Bah on voit pas les mêmes réactions. Il y a bien plus d’accueil positif envers SwBattlefront 2 que NFS. Parce que Star Wars. C’est simpliste comme raisonnement mais c’est un fait :/ Après, ce NFS est un bon NFS parce qu’il joue aussi sur ma nostalgie. J’ai adoré Lost Wanted, Carbon et même The Run mais après j’ai abandonné parce que la saga partait dans une direction que je détestais. En 2015, elle était revenu à ses 1er amour même si il était assez bancal. Là on a un bon jeu de courses arcades mais avec les contraintes moderne… Après je ne conseille rien à personne mais à petit prix ou dans l’offre EA Access dans quelques mois, ça peut le faire 🙂

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      1. Effectivement. Mais dans l’ensemble ce que je dis se confirme, il suffit de voir les résultats sur Metacritic : Star Wars obtient 69 par les pros et 0.9 par les joueurs (pour 6000 votes). Ça montre quand même un véritable mécontentement de la part des joueurs qui sont aller descendre le jeu en masse pour faire réagir EA, contrairement à NFS qui s’en sort légèrement moins bien avec les pros (62) mais beaucoup mieux avec les joueurs (4.4 pour 600 votes).

        M’enfin, après tout ça honnêtement c’est pas non plus très important quoi. Le principal c’est que toi t’aies pris du plaisir en jouant, peu importe ce que les autres pensent 😉

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      2. Je suis bien d’accord. J’ai juste payer le jeu de base, rien d’autre durant mes longues heures et ça bah ça fait mon bonheur, voilà ❤

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