Sorti en mai 2014, entraînant avec lui un gros scandale appelé Downgrade, le premier Watch Dogs avait su me conquérir, à travers un héros devenu culte et un fond sur le sujet du tout connecté plutôt bien traité, avec intelligence mais avec précaution, afin d’éviter de trop perdre son joueur. Deux ans plus tard, Ubisoft revient avec une suite littéralement différente de l’opus précédent. Au départ, je ne voulais pas du tout lui laisser sa chance, le jugeant trop négativement de prime abord. Mais il se pourrait bien que Watch Dogs 2 a réussi l’impossible…
La critique s’attarde avant tout sur le solo. Le multi et le coop ne rentre pas en ligne de compte dans l’appréciation.
Chien de garde, bwouf !
Dans le 1er Watch Dogs, vous incarniez Aiden Pearce. Un méchant hacker qui, avec son pote Damien Brenks, prenait le malin plaisir à faire des casses de haut vol. Sauf qu’un jour, ils ont fouiné là où il ne fallait pas du tout y foutre le nez et Aiden récoltera ce qu’il aura semé : la mort de sa nièce alors qu’il était la cible d’une tentative d’assassinat dans le but de le faire taire. Dévasté par la mort de la petite, Pearce décidera de pourchasser les responsables de la tragédie dans un Chicago de 2014 (soit deux ans après les faits) servant d’expérience à Blume et son CTos (pour Central Operating System), il découvrira que Blume à en fait foutu la ville sous surveillance en connectant Chicago toute entière. Grâce à son CTos, Blume à accès à toutes les informations sur les citoyens et l’infrastructure de la ville, feux de signalisations et tutti quanti. Tout au long du jeu, la personnalité d’Aiden et ses idéaux changeront, le transformant dès lors en « justicier », prenant alors la place du groupe hacktiviste de la ville, DedSec. La formule était imparfaite (vous pouvez consulter sa critique ici) mais à mon sens, le 1er Watch Dogs avait su, par sa différence vis à vis de GTA V, marquer énormément de points et il avait su m’offrir un paquet de bonnes heures, à tel point que je l’avais élu jeu de l’année 2014. Mais Ubisoft se devait d’améliorer certains points et bosser très dur sur d’autres…
Chien de garde le retour, wesh bande de batar !
Deux ans ont passés, autant en vrai qu’en virtuel, et Ubisoft remet le couvert avec une suite « avec un chiffre eud’dans ». Cette fois-ci, Ubisoft laisse de côté Aiden, Chicago et l’ambiance lourde et sombre du 1er opus pour laisser place à quelque chose de plus ensoleillé, de plus « joyeux », ce qui nous emmène à… San Francisco. Ubisoft et San Francisco, c’est quand même le grand amour puisque l’éditeur/développeur à déjà proposé ce cadre à ses joueurs (Driver San Francisco pour ne citer que lui par exemple qui se voit offrir un easter egg assez fun au passage). Bref, nouveau cadre : check. Ubisoft à décidé de lourder Aiden et y mettre un nouveau héros : check. Et pour finir, nous propose un nouveau scénario : check. On incarne cette fois ci Marcus Holloway, 24 ans, hacker assez doué, qui se voit accusé de crimes qu’il n’a pas du tout commis (mais genre vraiment) par un CTOS 2.0. Ce CTOS 2.0, maintenant présent à travers tout le pays américain, est beaucoup plus puissant que la version d’essai du Chicago de 2014, pour preuve le fait qu’il est capable de prédire si un citoyen va commettre un crime ou non (un peu comme la Machine dans Person Of Interest). Le jeu débute alors que Marcus s’introduit dans une ferme de serveurs de Blume pour y effacer ses données personnelles, l’occasion pour Ubisoft de poser les bases de son scénario, d’un gameplay remanié, mais pas trop, et de nous présenter son nouveau héros.
Marcus Holloway, digne successeur de Pearce ?
Malgré une majorité bruyante qui a su se faire entendre ELLE, je considère Aiden comme l’un des meilleurs personnages principaux de JV que j’ai pu incarné. Néanmoins, la majorité à toujours raison (démocratie toussa) et Ubisoft introduit donc Marcus Holloway à la place du Justicier. Je trouve que Marcus se défend plutôt bien dans son histoire. Accusé injustement de crimes qu’il n’a pas commis par le CTOS, il décide de se venger de Blume par tout les moyens et en deviendra par extension un remarquable hacker, au vu de son jeune âge (on perçoit bien le fait d’associer jeune, informatique et la culture du hacking), à la suite de son intrusion réussie dans une ferme de serveurs de Blume (le début de cette suite), il rejoindra le groupe hacktiviste DedSec de San Francisco (lesquels n’ont aucune connexions avec celui de Chicago). C’est ainsi que Watch Dogs 2 débutera … Néanmoins, ce n’est pas avec le début du jeu que j’ai fini par apprécier le personnage, mais bien en lui laissant le temps de se présenter. De plus, à mon sens, Ubisoft vous à vendu un personnage sûr de lui, qui n’a peur de rien et qui pliera le monde comme il le souhaite à travers le trailer le présentant. Mais il n’en est rien. Il est comme vous et moi, qui décide d’affronter Blume et son Ctos 2.0 de façon normale. Bien entendu, il lui arrive quand même de faire preuve d’arrogance mais c’est lié à son âge et le fait qu’il a confiance en lui et ses connaissances en ce qu’il se fait. Son écriture est bien pensé et il réussit parfaitement à me faire changer d’avis sur lui. Un mot sur le fait qu’Ubisoft profite du jeune âge de Marcus pour nous offrir une aisance de déplacement à travers le parkour dont use le jeune homme pour se mouvoir. Retravaillée pour l’occasion donc, Aiden aurait largement les boules en voyant comment Marcus se déplace et c’est un gros plus en ce qui me concerne. Par contre, j’aurais vraiment aimer que ce soit plus poussé que ça, puisque Marcus n’est pas un assassin et ne monte pas un mur de 2 mètres, ce qui vous pousse à trouver des solutions pour parvenir sur les toits à la recherche de points de compétence… Je finis donc sur le fait qu’il faut lui laissé sa chance, vous verrez, il est pas aussi « je me la pète » que dans les trailers d’avant sortie du jeu. Un petit mot, pour vraiment finir sur le personnage, sur la personnalisation vestimentaire du hacker. Vous pourrez vous rendre dans des boutiques de vêtements (il y a aussi des vêtements à débloquer tout au long du jeu), afin de personnaliser à l’envie votre Marcus, histoire de lui faire afficher vos goûts à vous. Cela va des vêtements bien habillés à ceux des bikers en passant par le courant hipster. Il y a vraiment de tout et je peut vous affirmer que vous trouverez votre bonheur, ce qui est un gros plus dans le sens où vous pouvez lui faire porter vos goûts à vous afin de rendre plus facile l’identification et l’attachement du joueur a « son » Marcus, ce qui est une alternative au manque de caractère et de personnalité du personnage.
Hacker le CTos c b1, le hacker avc ses potes c mieux ta vu
Vous l’avez compris, cette fois ci, la fiesta se fera avec des potes, le groupe Dedsec, qui se compose de Wrench (avec le masque à emoji), de Sitara, la graphiste du groupe, de Josh, le génie, véritable « arme nucléaire » de la bande puisque surdoué, Horatio, le hacker à domicile et T-Bone, déjà présent dans le 1er volet de la saga. Et je dois dire que mon gros chouchou du groupe, c’est Sitara. Ubisoft réussit encore une fois, avec une insolence incroyable, à me « vendre » un personnage féminin d’une classe folle. C’est simple, Sitara parvient à me faire oublié Clara Lille alias BadBoy17 dans Watch Dogs. Sitara est le ciment et le chef naturel de la bande. Je la trouve fascinante pour tout vous dire. Elle respire la simplicité et la puissance, grâce là encore à un souci du détail dans l’écriture du personnage qui me choque en bien. Bien évidemment, le reste de la team profite du même soin d’écriture et personne n’est laissé de côté ni sous-traité, ce qui résulte que la team entière fait vraiment « vrai » dans le sens où on comprend leur motivation et sur le fait que leurs personnalités ne sont pas tellement éloignées de nous et de nos préoccupations. Vous l’aurez compris, j’accroche tout simplement à la bande entière (mais un peu plus pour Sitara).
Une histoire de quêtes principales, de quêtes secondaires et d’activités annexes, en solo ou en coop
Le premier Watch Dogs était découpé en actes, qui me faisait penser que le JV était construit comme une série télé avec ses saisons (Acte 1 = saison 1). Ubisoft à abandonner ce système et propose deux sortes de quêtes, principales et secondaires. Pas besoin de m’étaler sur le sujet, vous faites un tour dans le téléphone de Marcus, vous allez dans l’app correspondante et vous sélectionnez la mission que vous voulez faire. C’est pas très compliqué et c’est assez pratique. Les quêtes sont assez variées, assez intéressantes et toujours sur un thème précis, comme par exemple, celle qui vous parle de l’église de l’Illumination qui rappelle étrangement l’église de Scientologie… Vous l’aurez compris, Ubisoft brasse tout un tas de sujets qui « agite » notre société moderne avec un oeil bien ouvert mais qui reste quand même bon enfant, dans le sens où le débat ne va pas plus loin que ça. Je finis sur l’histoire principale. Nous sommes en présence d’un AAA, ce qui signifie que l’histoire n’est pas digne de l’oscar du meilleur scénario mais elle se laisse suivre, pour peu que vous accrochiez à l’équipe. Vous avez aussi des quêtes pensées pour les faire en coop (jusqu’à deux joueurs), mais qui peuvent être accomplies seul. Avec des objectifs variés, ces fameuses quêtes sont avant tout à faire avec des copains/copines, puisque vous pourrez rapidement découvrir que les joueurs que vous ne connaissez pas n’ont absolument rien compris au but d’un JV jouant la carte de l’infiltration… Mais ce n’est pas fini ! Outre les quêtes principales et secondaires, vous avez pas mal d’activités réparties dans tout San Francisco qui vous permettent de faire des courses de moto cross, de kart, de voilier (oui, oui !), de drone, de jouer les chauffeurs de Uber, de faire le touriste en prenant en photo les plus beaux coins de la ville. Toutes ces activités peuvent vous rapporté du blé et/ou des followers et sont donc un très bon moyen de vous remplir les poches comme de gagner des points de compétences. Je finis sur le système de followers qui vous permet d’obtenir des points de compétences mais aussi de la puissance pour votre joujou de hacking. Plus vous avez de followers, à travers vos missions ou vos activités annexes, plus vous pourrez vous payer de nouvelles compétences vous élargissant le champ des possibles y compris vous aidez à débloquer les nombreux autres points de compétences répartis dans toute la ville (le logo tête de mort dans un losange noir et bien casse couilles à aller récupérer sur les toits au fait).
Quand le cadre te tabasse la gueule contre ton écran
On va s’attarder maintenant sur l’héroïne véritable de Watch Dogs 2 : sa ville. Ubisoft (qu’il soit développeur ou éditeur) a toujours réussi à modéliser les villes utilisées dans ses JV avec une puissance folle. D’Assassin’s Creed au premier Watch Dogs en passant par The Division et The Crew (là c’est carrément les States qui sont reproduit…), Ubisoft nous à toujours proposé une ville parfaitement reproduit et avec Watch Dogs 2, c’est encore une fois (une de plus !) un succès. San Francisco est littéralement magnifique et « respire » avec son ambiance californienne, ses paysages, ses vues magnifiques et la vie qu’Ubisoft à voulu y instaurer puisque San Francisco fait largement mieux que Chicago sur ce sujet là. Les PNJ vaquent à leurs occupations et les observer donne l’impression d’une vraie vie et pas d’un truc virtuel. Je prend pour exemple les disputes entre couples, une madame qui va dégommer une bagnole a coups de batte ou même carrément une fusillade juste sous mes yeux. Tout ceci fait que San Francisco respire l’authenticité et la vie. C’est tellement bien foutu qu’il m’arrive de m’y promener à pieds, juste parce que je m’y sent bien. Parce que oui, j’aime me perdre dans la ville, juste pour m’offrir quelques minutes à flâner dans les rues, à observer les pnj qui m’entourent… Vous l’aurez compris, Ubisoft a parfaitement relever le défi de proposer une ville plus vivante que le premier opus.
Une liberté de mouvements qui dépend de son joueur
Pas besoin de s’attarder sur le fait que dans un Open World, vous êtes libre d’aller où vous aller, à pied comme en véhicule. D’ailleurs, un mot rapide sur la conduite en voiture qui a légèrement été remaniée depuis le premier opus et se permet d’être plus agréable. Par contre, en motocross, en pleine vitesse, c’est une catastrophe absolue. Bref, sur la conduite, il y a à boire et à manger mais c’est un peu mieux que dans le précédent opus. Au niveau du gameplay à pied maintenant. Dans l’épisode précédent, vous pouviez vous le faire en infiltration et/ou en mode je bute tout le monde. Ici, avec Marcus, c’est un peu plus compliqué que ça. Déjà, le jeu vous propose trois difficultés, facile, normal et difficile. Ensuite, l’accent sur l’infiltration et le hacking à distance est beaucoup plus prononcé, grâce notamment aux deux nouveaux jouets de Marcus. Le bougre se sert d’un drone à roues et d’un second qui vole (qu’il faudra acheter, son prix est de 67500 $), histoire de repérer les lieux et d’observer les gardes. Vous pouvez toujours rentrer dans le tas mais c’est à vos risques à vos périls puisque votre arsenal est limité à trois armes à feu et une arme de corps à corps qui doit bien faire mal si on se la prend dans la gueule. A noter que pour un jeu vraiment tourné vers l’infiltration, ne pas pouvoir déplacer les corps, c’est singulier quand même, mais je dit ça, je dit rien hein hein hein… Second bref, vous n’êtes donc plus une arme de guerre comme l’était Aiden et il vous faudra réellement faire preuve de prudence, d’observation et de jugeote, si comme moi, vous aimez aller « au contact ». De plus, Marcus est quand même assez fragile puisqu’il peut se bouffer max 3 balles dans le buffet puis game over. Moi qui pratique l’infiltration en mode « je verrais bien sur le moment », ça m’a obligé à revoir sérieusement mes plans, signe qu’Ubisoft essaye de favoriser un peu le côté infiltration du titre, sans non plus tout revoir puisque vous avez quand même droit à des armes létales (sniper, assaut, pompe et pistolet sont à confectionnés dans l’imprimante 3D du Hackerspace) Bref, là encore, Ubisoft se permet de proposer une autre vision de sa saga en accentuant le côté infiltration (sans non plus prendre le risque de tout chambouler), là où le premier Watch Dogs pouvait se la jouer un peu de tout et surtout dans le rentre dedans frontalement.
Au rayon du son et de la lumière.
Graphiquement parlant, Watch Dogs 2 est dans la moyenne haute de ce que j’ai pu voir cette année mais il est pas non plus une baffe qui vient se coller contre ta jolie bouille de joueur ou joueuse. Alors oui vraiment, San Francisco est magnifique, de jour comme de nuit, baignée par le soleil, enveloppée par le brouillard ou mouillée par la pluie mais ça s’arrête là. Par contre un gros point positif qui découle de ce fait là, c’est la propreté technique de cette suite. Mis à part un léger bug d’animation qui n’a duré que quelques secondes en plus de 50 heures, Watch Dogs 2 est l’un des JV les plus soignés que j’ai pu faire jusqu’à présent sur cette gen (c’est une version PS4). Du côté de la version française (le jeu vous permet aussi de choisir votre doublage, là encore, c’est une bonne chose), car oui j’ai laissé le JV dans sa VF, c’est bien foutu, on reconnait quelques doubleurs, signe qu’un soin à été apporté et elle fait le taf. Mais je finis sur l’énorme coup de coeur que j’ai pour Watch Dogs 2, c’est sa bande son. Exit les 23 morceaux du 1er opus, on a ici droit à des stations de radio avec un genre bien précis comme de l’electro, de la pop, du rock, du rap ou même de la musique classique. Il faut aussi savoir que les dj des radios sont doublés en VF et que les morceaux sont tout simplement magnifique. Des artistes inconnus (sauf pour la musique classique, on à ici droit à de l’officiel), certes, mais qui se laissent écouter avec un énorme plaisir, surtout les tubes électro et pop.
Verdict
Jugé trop négativement à son annonce, Watch Dogs 2 n’était pas du tout attendu chez moi. Pire, je l’avais conspué assez cruellement. Néanmoins, je voulais vraiment lui donner une chance de prouver que j’avais tort à son sujet. Watch Dogs 2 n’a pas seulement prouver un tas de choses mais il arrive à aller plus loin que son prédécesseur, malgré l’absence d’un héros que j’adore. Le nouveau cadre et le nouveau personnage principal permettent à cette suite de nous proposer quelque chose de nouveau, en jouant la carte de l’alternative, puisque Watch Dogs 2 complète vraiment bien le premier opus. J’ai plus qu’adoré la vendetta de Pearce et j’ai pris un plaisir immense à jouer avec les nerfs de Blume en faisant le troll de Dedsec dans une San Francisco tout connectée magnifique, immense et vivante. En proposant un sujet assez difficile à traiter pour un AAA, Watch Dogs 2 réussi à associer du fun et de l’humour avec un regard assez intelligent sur notre société moderne, ce qui résulte un mix bien foutu, bien pensé et très surprenant. En un mot comme un cent, Watch Dogs 2 est une très bonne surprise, intelligente et assez belle à reluquer !
Les +
- San Francisco, ville magnifique et très vivante
- Un (très) petit patch day one (environ 300 mo)
- Sitara que je kiffe vraiment, mais aussi l’écriture de l’ensemble de la team, y compris Marcus
- La personnalisation vestimentaire assez poussée de Marcus
- Les deux drones, ça vous change la vie
- La conduite, il y a du mieux, ça fait du bien
- La bande son, surtout l’Electro et la Pop, gros coup de coeur musical !
- La durée de vie de cette suite
Les –
- La disparition du mode vigilante
- Le parkour, pas assez poussé (surtout pour monter sur les toits)
- Le téléphone, assez brouillon dans sa navigation au début
- La communication du titre avant sa sortie, que je trouve mal gérée dans sa présentation de Marcus
- La moto cross, en pleine vitesse, c’est limite la catastrophe
- L’impossibilité de déplacer les corps, pour un JV qui pousse le côté infiltration, c’est une aberration
- J’aurais vraiment voulu avoir Aiden pour cette suite
- Un multi bien trop intrusif
Son appréciation
Entre fun et réflexion adulte sur tout un tas de sujets qui nous « agitent », une suite qui gomme pas mal de défauts de son prédécesseur et ose aller encore plus loin dans son analyse de la société moderne et connectée. En clair, beaucoup de fond pour une très bonne gueule, tout ce qui me plait !
*Critique et screenshots réalisés sur une version PS4 commerciale achetée par mes soins.